Kemba Walker n’en veut pas à Michael Jordan pour l’offre au rabais des Hornets

Pendant les semaines qui ont précédé l’ouverture du marché, la situation de Kemba Walker à Charlotte était intrigante. Le meneur voulait rester, mais la franchise allait-elle lui offrir le contrat maximum de 221 millions de dollars sur cinq ans ?

Même le All-Star était dans le flou, avant de comprendre que ce ne serait pas le cas, donc qu’il fallait penser partir.

« Je ne vais pas mentir : ce furent de dures journées. Des putains de dures journées », lâche crûment Walker à The Athletic. « Pardon pour mon vocabulaire, mais c’était difficile. Je ne me voyais pas dans une autre équipe. Je ne connaissais que Charlotte. Ce furent des moments difficiles, clairement. J’ai senti que je n’aurais pas l’offre que je voulais, pas même proche de ce que je désirais, à cause de la masse salariale. J’ai dû accepter de choisir une autre équipe. »

Le joueur de Team USA confirme qu’il n’a reçu qu’une prolongation de 160 millions sur cinq saisons sur la table. Finalement, il s’engagera à Boston pour 19 millions de moins et quatre ans de contrat. Sans ressentiment envers le mythique propriétaire de la franchise.

« Je n’étais pas déçu car je comprends l’aspect business des choses. Je n’en veux pas à Michael Jordan ou à la franchise. Je comprends. Jordan pouvait-il payer la luxury tax ? Oui, il le pouvait. Mais pourquoi faire ? Il faut voir les deux aspects. À mesure que l’ouverture du marché s’avançait, je devais penser à une autre équipe. J’avais des priorités, des lieux et Boston est apparu. Je me suis bien imaginé en Celtic. »