Le dernier titre de leur histoire ? Les Rockets le doivent, pour beaucoup, à Hakeem Olajuwon. Ce dernier ne dit pas aujourd’hui si la franchise texane fera aussi bien, l’année prochaine, que les Rockets champions en 1994 puis 1995. En revanche, l’intérieur ne cache pas son enthousiasme vis-à-vis du principal mouvement de l’été : l’arrivée de Russell Westbrook en échange de Chris Paul.
« J’adore Chris Paul », dit-il sur Sky Sports, depuis son camp d’été en Angleterre avec les Birmingham Rockets, « mais ne vous méprenez pas. Quand j’ai entendu la nouvelle à propos de Westbrook… Je suis l’un de ses plus grands fans. Je l’aime beaucoup. J’aime son explosivité, son agressivité, ses tirs à mi-distance. J’étais très heureux. Je sais qu’ils s’entendent bien avec James Harden, je pense que ce sera une combinaison merveilleuse. »
Plus concluante que l’expérience de deux ans avec Chris Paul ? L’avenir le dira pour les Rockets qui, avec ce transfert, restent grossièrement dans la même configuration : deux très forts joueurs et gros manieurs de ballon sur la ligne arrière. Avec toujours un Clint Capela alimenté principalement sur le pick-and-roll.
Ce basket n’a évidemment plus grand-chose à voir avec le basket pratiqué dans les années 1990 et la domination au poste d’Hakeem Olajuwon. « Le jeu intérieur est un avantage et cet avantage est toujours d’actualité aujourd’hui », juge ce dernier. « Je vois le basket comme un rapport intérieur/extérieur même avec les arrières : si tu peux poster ton défenseur, tu as l’avantage, à l’instar de Kyrie Irving qui a de beaux moves au poste. »
Il ajoute : « Si tu es plus grand que moi, je vais te jouer à l’extérieur, mais si je suis plus grand, je vais te poster. Donc le basket d’aujourd’hui est plus facile que lorsque je jouais ».
Pas certain qu’on voit beaucoup de jeu posté la saison prochaine chez les Rockets, même si on sait que Russell Westbrook l’apprécie.