Au mieux, c’est en décembre que Victor Oladipo retrouvera les terrains et la star d’Indiana a compris que ses dirigeants n’allaient rien précipiter. Inutile donc de poster des photos sur les réseaux sociaux pour montrer ses progrès et son avance sur le calendrier, le staff a déjà freiné son impatience.
En revanche, son enthousiasme reste intact, surtout après avoir vu le recrutement de sa franchise avec les arrivées de Malcolm Brogdon, T.J. Warren et Jeremy Lamb.
« On joue les Bucks depuis longtemps, et depuis longtemps, je dis que Malcolm serait le Pacer idéal » explique Victor Oladipo à ESPN. « J’ai toujours voulu jouer à ses côtés, et je suis très heureux d’en avoir l’opportunité. »
Devenir un leader
Sous les panneaux, Domantas Sabonis et Myles Turner devraient débuter, et Victor Oladipo croit vraiment dans les chances de son équipe. « On peut être vraiment très spécial. C’est à nous de décider à quel point, on peut être spéciaux. Domantas a tellement progressé, Myles s’est fait voler sa place dans une All-NBA Defensive Team. Pour moi, c’est dingue que le meilleur contreur de la NBA n’ait pas été choisi. »
En octobre, c’est du banc qu’il assistera au début de saison, et il assure que cette absence prolongée, et cette blessure, ont finalement eu des effets positifs.
« Quand j’ai regardé mon genou, j’ai su que c’était fini » se souvient-il. « Ça a été lent, mais beaucoup de choses me sont arrivés pendant cette indisponibilité, et ça ne serait pas arrivé sans cette blessure. J’ai passé du temps à bosser sur le rôle de leader, à faire en sorte que tout le monde soit sur la même longueur d’ondes. Sur le plan des affaires, j’ai eu la chance de pouvoir devenir un entrepreneur, et je prends donc ça tout ça comme une chance. »