Une femme puissante, fortunée et au CV déjà bien garni arrive à la tête de la WNBA. Cathy Engelbert, dirigeante chez Deloitte, l’un des plus importants cabinets d’audit au monde, vient d’être nommée au poste de « commissionner ». Un titre nouveau pour la ligue féminine, qui parlait jusqu’ici de « présidente ». La dernière dirigeante en poste, Lisa Borders (ancienne de Coca Cola), avait démissionné en octobre dernier après un mandat de deux ans.
Passionnée de basket, Cathy Engelbert devient ainsi la cinquième patronne de la WNBA avec la ferme intention d’apporter une plus-value à la ligue en termes de business. « Ce rôle est la parfaite combinaison entre plus de 30 ans d’expérience dans le business et ma passion pour le basket », se réjouit celle qui se dit fan du ballon orange depuis ses quatre ans.
« Cathy est une chef d’entreprise de renommée mondiale qui entretient des liens étroits avec le basket féminin, ce qui en fait la personne idéale pour mener la WNBA dans sa prochaine phase de croissance », a salué son homologue de la NBA, Adam Silver. Et d’ajouter, sur le changement de titre : « Avec le recrutement de Cathy, nous voulions faire savoir que la WNBA était une ligue majeure et qu’elle avait le même statut que les dirigeants d’autres ligues basées aux États-Unis. »
Classée dans le Top 20 des femmes les plus puissantes du pays par le magazine Fortune, Cathy Engelbert, encore sous contrat avec Deloitte, doit officiellement démarrer son mandat à la mi-juillet.
Elle va prendre la tête d’une ligue de 12 franchises, dont la 23e saison démarre dans moins de dix jours. Avec un premier gros dossier à gérer : des négociations collectives avec le syndicat des joueurs avec un accord à trouver avant la saison 2020.