Encore troisième aux Jeux olympiques 2016 puis à l’Eurobasket en 2017, l’Espagne reste parmi les nations références des grandes compétitions internationales.
Sauf que la Coupe du monde résiste à la Roja depuis le sacre de 2006. Les deux dernières éditions ont vu l’Espagne terminer à la sixième place en 2010 et à la cinquième en 2014. Marc Gasol se souvient très bien de ce trophée remporté au Japon.
« Nous avions réalisé un excellent tournoi, et se retrouver tout en haut de la hiérarchie mondiale est quelque chose dont vous rêvez au moins une fois au cours de votre vie. C’était il y a 13 ans, mais je m’en souviens parfaitement. J’étais plus jeune et l’équipe était très bonne. Cela a été un moment de joie d’une intensité unique. C’est l’un des moments forts de ma carrière. Je souhaite à tout joueur de pouvoir vivre ça une fois. »
Forcément, le pivot des Raptors aimerait goûter à nouveau à cette sensation car même s’il a 34 ans, sa « motivation n’a pas changé ».
« La route est longue et difficile, mais gagner une médaille d’or et être champion du monde pendant quatre ans procure un sentiment incroyable. Rien que d’y penser, ça me donne le sourire et me refait penser à tant de bons souvenirs »
Cette Coupe du monde chinoise sera, avec les Jeux olympiques 2020 à Tokyo, un des derniers tournois de l’ancien défenseur de l’année. Et comme tous les autres avant, Marc Gasol vise la médaille.
« Je veux aider l’équipe nationale à réaliser des bons tournois et à gagner des médailles et des titres avant de prendre ma retraite internationale. L’objectif est de réussir un beau parcours et de se mêler à la lutte pour les tout premiers rangs, comme nous le faisons à chaque fois depuis plus d’une décennie. Nous afficherons le même état d’esprit que lors de chaque compétition internationale à laquelle nous avons pris part depuis le début des années 2000, et cette philosophie ne changera pas. »