Depuis que Kevin Durant est arrivé aux Warriors, le double champion en titre domine tellement les playoffs qu’il n’avait disputé qu’un seul Game 6. C’était la saison passée, en finale de conférence, contre les Rockets. La performance réalisée par les Clippers est donc remarquable.
Surtout que peu imaginaient les hommes de Doc Rivers capables de prendre deux matchs à l’extérieur. Ainsi, le coach de Los Angeles a rendu un superbe hommage à ce groupe de cols bleus.
« Je n’ai jamais été aussi fier d’un de mes groupes en vingt ans de carrière », a-t-il assuré. « Je n’ai jamais connu un groupe où on court le matin pour aller à l’entraînement simplement parce que c’est agréable d’être avec eux. Ce fut un plaisir pour moi de les coacher. »
Pourtant, Doc Rivers a dirigé les Celtics version « Big Three » et il a remporté le titre en 2008 et disputé les Finals en 2010. Pourquoi alors mettre ces Clippers au sommet ?
« Pour leur façon de jouer. Ce sont les Celtics 2008 sans Kevin Garnett, Ray Allen, Rajon Rondo et Paul Pierce. Il y avait le même cœur, la même façon de jouer dur chaque soir. Voilà pourquoi ils sont connectés. Cette équipe serait aimée dans n’importe quelle ville NBA car les gens viennent voir les matchs après avoir bossé toute la journée et ils adorent voir des joueurs qui se donnent autant. Les gens aiment les bosseurs. »
Si les regrets sont forcément nombreux puisqu’un Game 7 était encore pensable après 20 minutes de jeu – mais qu’ensuite Kevin Durant a été trop fort – Doc Rivers sait que les Clippers 2018/2019 ont marqué l’histoire de la franchise.
« C’est trop tôt pour le dire mais on peut déjà souligner qu’on a fait plus que ce qui était annoncé », explique-t-il quand on lui demande de faire le bilan de cette saison. « C’était plaisant et j’en veux plus. Je ne sais pas si j’ai déjà vu autant de fans dans les rues me dire que c’était leur équipe préférée de toutes celles des Clippers. Ça, ça veut dire beaucoup pour moi. »