Doc Rivers : « On n’a peut-être pas beaucoup de stars mais on a des joueurs qui jouent comme des stars »

Depuis l’arrivée de Jerry West comme conseiller de la direction, les Clippers ont fait table rase du passé en se séparant de leur « Big Three » (Paul-Griffin-Jordan), puis en effectuant un échange massif en février pour préparer au mieux la prochaine intersaison avec la possibilité de signer deux superstars au maximum. Le tout en restant une équipe ultra compétitive puisque la franchise est en passe de se qualifier pour les playoffs.

Aux côtés de Danilo Gallinari, deux joueurs sont indispensables, et une fois n’est pas coutume, il s’agit de deux remplaçants : Lou Williams et Montrezl Harrell.

« Quand je crie, ce n’est pas de la colère mais de la joie »

« Beaucoup aimeraient posséder un joueur capable de changer le cours d’un match comme remplaçant. Nous en avons deux » se vante Doc Rivers, interrogé par USA Today. « Pour le faire, il faut avoir ce caractère de se dire qu’on va rentrer et qu’il faut profiter de cet instant. Lou l’accepte. On a forcé Montrezl à l’accepter, mais il l’a fait. La plupart des jeunes veulent être titulaires. On a deux joueurs qui ont conscience qu’il existe plusieurs manières d’être un super joueur. »

Meilleur sixième homme en titre et désormais meilleur marqueur de l’histoire en sortie de banc, Lou Williams adore son rôle, et il ne voudrait surtout pas être titulaire. « Si je me préoccupais de jouer, ou si j’essayais de prendre la place de quelqu’un, je n’aurais pas le bon état d’esprit. »

Pour Montrezl Harrell, son rôle s’apparente à celui des employés de la franchise. « Dans la ville, ceux qui gravitent vers cette équipe sont de gros bosseurs, et ils se lient à nous pour cet esprit accrocheur. Quand je crie et hurle, ce n’est pas de la colère, c’est de la joie. J’apprécie nos fans, et j’apprécie le fait de ne pas avoir à bosser de nuit. J’ai juste à aller au front. »

Cette mentalité déteint sur tout le groupe, et pour Doc Rivers, ce sont des stars à leur façon.

« Peut-être que nous n’avons pas beaucoup de joueurs qui répondent aux critères habituels des stars, mais nous avons beaucoup de gars qui jouent comme des stars. »