Le match aura été disputé, mais Philadelphie a quand même fait la course en tête une bonne partie du temps : après deux échecs sur jeu placé dans les premiers instants, les Sixers ont misé sur leur jeu rapide pour lancer la machine et prendre d’emblée les rênes de la rencontre – leurs 13 premiers points sont marqués en transition, Dave Joerger doit faire une mise au point. Elle est peu efficace en défense, la faute à la belle entrée de Boban Marjanovic, mais utile en attaque, ses joueurs arrivant enfin à répondre à leurs hôtes. Leur 6-0 dans les 80 dernières secondes du premier quart arrive d’ailleurs au bon moment (33-29).
Les deux équipes tombent en panne pendant plusieurs minutes et il suffit à Sacramento de transformer ses prises à deux sur Joel Embiid en une poignée de paniers pour égaliser, et repasser devant. Un électrochoc pour Philly, qui passe un 15-2 grâce à un Embiid au four et au moulin et un super Jimmy Butler. Mais Sacramento finit encore le quart-temps en boulet de canon et revient à -4 après avoir compté 12 points de retard (62-58).
Joel Embiid fait basculer le match en quelques secondes
Comme il l’avait fait en début de match, Ben Simmons joue le match up sur De’Aaron Fox mais, de l’autre côté, Buddy Hield trouve la mire et Sacramento ne tarde pas à égaliser et repasser devant de nouveau. Ce qui, de nouveau, réveille les Sixers, du moins le duo Tobi/Bobi. Mais ça bouscule aussi un J.J. Redick, jusqu’ici maladroit : Philly retrouve une douzaine de points d’avance. Les Kings finissent encore bien la période mais sont un peu plombés par ce tir primé de Mike Scott avant la fin du troisième quart : les locaux abordent le dernier quart avec 10 points d’avance (99-89).
Pas assez pour relâcher sa concentration, mais c’est pourtant ce que fait la second unit en encaissant un 7-0. Les deux paniers de suite de Ben Simmons font alors autant de bien à son équipe que de mal à ses adversaires, mais ceux-ci ne lâcheront rien, encore une fois : ils ne sont qu’à trois longueurs à cinq minutes de la fin. Ce ne sont pas les Sixers qui manquent des occasions, juste les Kings qui leur répondent sans cesse. Du moins quand Joel Embiid ne les contre pas : ses 3e et 4e bâches à deux minutes de la fin sont décisives, puisqu’il les transforme en passe pour JJ Redick à 3-points et en step back.
Philly prend 7 points d’avance, Sacramento ne reviendra pas, mais perd une nouvelle fois avec les honneurs. Ça ne les consolera pas du fait que les playoffs s’éloignent toujours un peu plus, mais il y a encore une fois des motifs d’espoir car les Sixers n’ont pas été mauvais du tout. La preuve, tous les joueurs de son cinq majeur finissent avec 18 points ou plus, et il fallait ça pour retrouver la troisième place de la conférence Est.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.