La partition parfaite des Cavs

LeBron James avait cette fois une bonne raison de quitter le terrain avant la fin des débats : le boulot était fait. Il restait 5’12 » dans le dernier quart-temps et les Cavs menaient de 24 points face à des Bulls emportés par l’écume des vagues offensives de James et sa bande. Critiqué deux jours plus tôt après une défaite face aux Hawks pour avoir regagné les vestiaires alors qu’il restait encore 10 secondes à jouer, le King de l’Ohio a rendu une jolie copie jeudi soir : 19 pts et 12 passes, son record de la saison. Mike Brown pouvait bien faire le reposer avant le terme. « On a fait un super match d’équipe. Ce soir tout coulait de source, tout était facile« , se réjouit James.

Concernant la prestation des Cavs, on pourrait même parler de partition grand art tant Chicago n’a jamais été en mesure de répondre aux atouts sortis par les Cavs. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 57% de réussite aux shoots, 38 passes décisives, 47 rbds à 30, 15/18 aux LF (un exploit pour la plus mauvaise équipe de la ligue dans le domaine jusque-là). Surtout, performance collective incroyable, le banc termine la rencontre avec 21/30 aux shoots. Pavlovic score 16 pts en un incroyable 25 minutes et Varejao compile lui 15 pts.

« Ils se sont joués de nous sans que l’on puisse réagir. Ils ont parfaitement lu notre défense« , analyse Scott Skiles, qui a du pain sur la planche pour trouver l’alichimie au sein de son groupe ultra-talentueux. Depuis la victoire historique face au Heat en ouverture de la saison, Chicago peine à développer un basket cohérent et fidèle à la patte de Skiles. Et une fois encore, la prestation de Ben Wallace prête à interrogation : 2 pts et 5 rbds. « Big Ben » a intérêt à rapidement refaire sonner les cloches avant de voir un flot de critiques et de pression se déverser sur lui.