Début de rencontre très agréable pour tout amoureux du beau jeu. De part et d’autre, on s’efforce de proposer un basket collectif. Philly trouve des solutions sur des situations à deux entre Amir Johnson et J.J. Redick, et ce dernier plante déjà trois paniers à 3-points. Mais Orlando propose aussi un jeu offensif très cohérent. Evan Fournier et DJ Augustin agressent sans cesse la défense adverse sur pick and roll et Nikola Vucevic, pourtant pas en réussite, apporte quand même grâce à son adresse à mi-distance ou sa faculté à scorer poste bas (19-16). Privé de ses deux postes 5 (Embiid et Marjanovic) Brett Brown est obligé de s’adapter. Rapidement, il fait entrer en jeu Mike Scott pour jouer pivot.
Plus petit que Vucevic, l’ancien ailier des Clippers force l’intérieur du Magic à défendre loin du cercle. Le small ball des Sixers marche très bien. La circulation du ballon est parfaite. Scott, Harris et Redick continuent de convertir leurs tirs ouverts et de mettre le feu à la défense floridienne. Orlando s’accroche malgré la folie offensive de son adversaire. Aaron Gordon prend ses responsabilités et son tir au buzzer du 1er quart-temps permet à son équipe de ne compter que 5 points de retard (39-34).
Redick régale le public
Si les attaques sont au point, en revanche, il y a des choses à revoir en défense. Passer sous les écrans face à un Redick n’est pas un bon choix. Pareil, laisser Evan Fournier avoir la balle en main sans être réellement agressif ne ravit pas Brett Brown qui est obligé de prendre un temps-mort après deux belles actions du Français (44-43).
En leaders, Redick et Simmons remettent les Sixers dans le droit chemin. Le serial shooteur des 76ers est tout simplement sur une autre planète. Il continue de prendre des tirs importants de loin et l’Australien gère avec brio le tempo du match. Orlando est dans le dur. Seul Evan Fournier, auteur d’une remarquable première période, est dans le coup. A l’inverse côté Sixers, le collectif répond présent : Simmons étale toute sa panoplie poste bas, Harris brille tout en douceur offensivement et Johnson montre qu’il a encore sa place en NBA. A la pause, les Sixers virent en tête (70-64).
Passé à côté de sa première mi-temps, Vucevic tente de relancer la machine mais la star du Magic est très bien muselé. Dommage car Orlando joue plutôt bien en attaque, avec un très bon Fournier pour compenser la discrétion de son pote Vucevic. Côté Sixers, la pause n’a en rien calmé le poignet de Redick. Le shooteur est souvent brillant contre son ancienne équipe et il le démontre une nouvelle fois. Lui et Harris posent de gros problèmes à la défense floridienne (81-70). Philly a aussi haussé le ton en défense depuis la reprise, et à 12 minutes du terme, les hommes de Brett Brown foncent vers la victoire (94-82).
Butler = Money Time
Amir Johnson à l’intérieur et Ben Simmons sur la ligne des lancers francs permettent aux Sixers de maintenir l’avance de 10 points dans ce match. Sauf qu’Orlando a les capacités pour faire douter son adversaire jusqu’à la dernière seconde. Coup sur coup, Briscoe et Fournier scorent à 3-points et le doute commence à s’installer dans le Wells Fargo Center (101-97). Vucevic les imite et il ramène le Magic une possession à deux minutes du terme (101-99). Le hold-up est possible…
Mais en face, Jimmy Butler adore le money time et par deux fois, il trouve l’accès au panier et répond à Jonathan Isaac (105-102), puis c’est lui qui décale Scott qui score à 3-points pour enflammer toute la salle (108-102). Fournier insiste mais les Sixers assurent leur victoire sur la ligne des lancers-francs, et infligent au Magic un 2e revers de suite. Orlando n’est plus 8e de sa conférence ce matin…
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.