Avec 13 points, 9 rebonds, 5 interceptions et 4 passes, Patrick Beverley a réalisé une performance complète face aux Lakers. Avec sa défense sur LeBron James, il a impulsé une énergie aux Clippers qui a fini par payer avec une victoire.
Un esprit de revanche face au King…
Alors que les Lakers ont sans doute dit adieu aux playoffs avec ce revers, les Clippers eux continuent leur aventure vers un premier tour en avril, alors même que le transfert de Tobias Harris devait les plomber.
« J’en veux plus. On en veut plus », explique-t-il. « Tout le monde pensait qu’on allait sortir de la course aux playoffs. On vise plus grand. On essaie d’aller en playoffs, pour ensuite réussir à aller le plus loin possible. »
Le chien de garde des Clippers est le symbole de son équipe et le contraire des Lakers de ces dernières semaines. Un Patrick Beverley, avec cette attitude acharnée, ferait tellement de bien à LeBron James et compagnie.
« Il est chiant, défensif, déterminé et compétitif », énumère Montrezl Harrell. « C’est ce qu’il nous apporte chaque soir. Avant même que les coaches nous donnent les matchups, Pat avait annoncé qu’il prendrait LeBron. C’est un joueur de petite taille qui veut affronter un gars de son calibre, mais il s’en fiche. C’est ça qui le rend unique. »
Surtout que Patrick Beverley a toujours un esprit de revanche quand il affronte le quadruple MVP.
« J’ai joué pour Miami avec LeBron (en 2010) mais ils m’ont coupé. J’ai été drafté par les Lakers, ils m’ont transféré vers Miami. James était là-bas, mais je n’ai pas été conservé. Je m’en souviens comme si c’était hier. Donc oui, ça me motive. »
La meilleure équipe de Los Angeles
Chaque victoire des Clippers face aux Lakers et chaque qualification pour les playoffs restent une revanche pour la deuxième franchise de Los Angeles. « Il y avait sept journalistes lors de notre media day », rappelle Patrick Beverley. « Je l’avait fait remarquer à Shai Gilgeous-Alexander. « On verra combien il y en a en fin de l’année. Les gens ne croient pas au fait qu’on soit la meilleure équipe de Los Angeles. Les femmes mentent. Les hommes mentent. Mais les chiffres ne mentent pas : nous sommes la meilleure équipe de Los Angeles. »
Depuis 2013, c’est bien le cas, et l’arrivée de LeBron James n’a pas encore inversé cette hiérarchie unique dans l’histoire californienne.