Le retour d’Anthony Davis avait fait illusion le premier match contre Minnesota. Depuis, c’est bien plus compliqué. La défaite contre les Grizzlies n’était déjà pas très jolie (90 points marqués à 39% de réussite), mais celle contre Orlando est encore plus lourde et encore plus vilaine : 30 points d’écart !
Rien n’a fonctionné : l’intérieur a rendu une copie indigne de son niveau (3 points à 1/9 au shoot) quand les Pelicans ont été écrasés dès le premier quart-temps (36-9 après dix minutes)…
« On a été nuls », assène Anthony Davis. « On a donné l’impression que personne ne voulait jouer. Et quand on affronte une équipe qui se bat pour une place en playoffs, on peut s’attendre à ce genre de résultat. Eux sont arrivés prêts à jouer, avec un sentiment d’urgence. On a manqué des shoots, notamment des tirs faciles, layups et autres. »
Le feuilleton Davis agite encore le groupe
Alvin Gentry regrette que son équipe ait été aussi apathique contre deux équipes moyennes comme Orlando et Memphis.
« On n’avait aucune énergie et je ne sais pas pourquoi », se demande le coach. « C’est une partie où on a été totalement dominé. Ils ont joué plus dur que nous – moi inclus. On a été dominé physiquement, au niveau du rythme. Clairement, ce n’était pas un bon match de notre part. Je n’ai pas aimé ce que j’ai vu lors des deux derniers matchs. Un des secteurs où on a été le plus régulier, c’est l’énergie, et là pendant 48 minutes, on n’y était pas. »
La situation autour d’Anthony Davis va sans doute ronger les Pelicans jusqu’à son transfert estival et même si la date limite des transferts est passée, les discussions tournent sans cesse autour du All-Star.
« On en parle depuis maintenant trois semaines », s’agace Alvin Gentry. « On doit enterrer ça et avancer dans notre saison. Ce sujet ne doit pas revenir sur le table à chaque fois que je passe devant les caméras. Pour être honnête, la plupart des réponses que les journalistes veulent, il faut les lui demander à lui. On doit redevenir à la normal. Je ne vais plus parler de ça désormais. Je vais parler de nos adversaires, du terrain et de nos joueurs. Pour le reste, il faudra aller ailleurs pour avoir des réponses. »