Mike Cranston d’Associated Press est allé à la rencontre des Bobcats pour leur demander ce qu’ils pensaient de Boris Diaw. Fidèle à lui-même, 3D ne fait pas de vagues. Jamais de clash. Les coaches et les systèmes changent, et il reste le même, toujours à refuser des shoots ouverts, mais à noircir la feuille (11.6 pts et 5.4 rbds/m cette saison).
Et ses partenaires sont les mieux placés pour le décrire.
Gerald Wallace
« Parfois il est nonchalant alors qu’on aurait besoin qu’il soit plus énergique ».
« Que vous soyez en colère ou pas après lui, il reste le même. Il sourit et il continue à faire sa vie. Rien ne l’agace, en fait ».
« On le chambre souvent avec Jax. On aimerait être comme lui. Etre comme lui et ne jamais être en colère. Franchement, il est le seul homme au monde que je n’ai jamais vu en colère ! Mais il est tellement doué et il a tellement de talent pour un grand ».
Stephen Jackson
« S’il était plus énergique, il pourrait tourner à un triple double de moyenne ».
Nazr Mohammed
« A Atlanta, on était ensemble, et je l’encourageais à shooter. Il m’avait répondu : « Si tu me fais des passes, je shooterai parfois. Mais parfois, je n’ai pas envie. » »
« C’est vraiment quelqu’un qui ne se prend pas la tête. Même lorsqu’on annonce qu’il est transféré, il reste le même. En même temps, c’est facile, il est célibataire, il n’a pas d’enfants. Il a juste à prendre son Segway, un sac et il est parti pour une nouvelle ville. »
Paul Silas
« Il est tellement talentueux que j’aimerais qu’il shoote davantage. Mais ce n’est pas son style de jeu. »
On vous l’avait dit, c’est le Boris qu’on connaît tous. Un Boris qui vient de jouer son 303ème match d’affilée. Il est actuellement le troisième au classement des « iron man » derrière Derek Fisher, et Jarrett Jack.
Une place sur le podium qui ne l’émeut pas.
« Cela ne veut pas dire que vous jouez bien, mais simplement que vous étiez sur le terrain. »
Incorrigible !