Avec ses temps morts rapides, Gregg Popovich a réussi à réveiller les Spurs

Sur la première action du match, les Wizards ont trouvé Thomas Bryant au milieu de la « défense » des Spurs et l’intérieur a profité de l’espace devant lui pour aller placer un gros dunk.

Déjà agacé, Gregg Popovich (70 ans, ce 28 janvier) n’a donc pas hésité à demander un temps mort. Après 16 secondes de jeu !

« Tout commence avec la première action », explique Bryn Forbes. « C’est ce qu’il essayait de nous dire, pour donner le ton et nous rappeler qu’il fallait être sérieux en début de match. On a fait une grosse erreur pour démarrer la partie. »

Sauf que les Spurs, malgré un bon premier quart-temps, n’ont pas compris la leçon puisqu’en second quart-temps, ils ont une nouvelle fois oublié de défendre. Les Wizards passent devant. Gregg Popovich décide donc de les couper dans leur élan en demandant un nouveau temps-mort. Et si LaMarcus Aldridge inscrit un panier en sortie de temps-mort, les Spurs encaissent dans la foulée un panier primé. La sanction tombe : 37 secondes après, Gregg Popovich rappelle encore ses joueurs !

« En deuxième quart-temps, on a baissé d’un cran et on a laissé les Wizards jouer leur jeu », reconnaît Davis Bertans. « Ils ont marqué des shoots à 3-pts en transition, et ont eu des tirs ouverts. On en a parlé à la pause afin de s’assurer de ne pas recommencer les mêmes erreurs. »

Finalement, les Spurs vont s’imposer mais ils ont joué avec la patience de Gregg Popovich, habitué des temps morts rapides.

« Je pense qu’il nous a offert un break les matches précédents, alors qu’on avait manqué la première ou les premières actions des matchs. Ça devient une tendance », poursuit Patty Mills. « Quand il demande un temps mort ainsi, c’est pour tuer cela dans l’œuf, et nous dire que le match n’a pas intérêt à tourner dans le mauvais sens. »