Des changements aux Celtics ? Le patron attendra fin janvier pour se décider

Après 37 matchs (22 victoires, 15 défaites), on peut assurer que la saison des Celtics est clairement décevante. Les promesses de la saison passée et les différents renforts n’ont pas encore permis à l’équipe de Boston de s’imposer comme le patron de l’Est. Ce qui était attendu pourtant.

Néanmoins, pour Wyc Grousbeck, le co-propriétaire du club, il n’y a pas raison de paniquer.

« J’ai regardé l’équipe sur le papier cet été et je me suis dit que j’étais assez impatient. Mais on ne donne pas des titres de papier. On a connu des hauts et des bas avec des bons et des mauvais matchs. Donc, globalement, quand j’observe ce qu’il se passe, il n’y a aucune raison d’être trop inquiet. On a besoin de franchir un palier, mais pas cinq non plus. Pour le moment, cette saison ressemble à un apprentissage et on a encore du chemin à faire si on veut gagner en mai voire en juin. »

Comment franchir un palier ?

Faut-il être patient avec l’effectif actuel ou un transfert, dans les tiroirs peut-être, pour établir une nouvelle hiérarchie ne serait-il finalement pas positif ?

« Ce qu’il va se passer le prochain mois va déterminer si on doit bouger ou non en février, pour permettre à l’équipe de passer ce palier », annonce Wyc Grousbeck, avant de se satisfaire de la situation. « Mais quand je regarde l’équipe actuellement, je suis satisfait du talent, du groupe et du futur, sur les cinq ou six prochaines années, avec les jeunes joueurs et la Draft. »

Il est vrai que les Celtics possèdent actuellement quatre premiers tours de Draft pour le mois de juin prochain. De quoi renforcer et rajeunir encore l’équipe ou les transférer contre un fort joueur.

« Je suis excité d’avoir ces choix. C’est une des raisons pour lesquelles, je suis aussi impatient pour les six prochaines années que pour les six prochains matchs. On peut perdre les six prochaines rencontres, mais je suis toujours positif sur les six prochaines années. D’un point de vue global, je suis confiant et impatient. On peut faire du bruit sur les cinq ou six prochaines années avec ce noyau dur. Je sais que février et juin seront importants. »