Avant la rencontre de mardi soir, à New York, les Bucks n’avaient plus disputé de « match de Noël » depuis 1977. Une si longue attente de 41 ans qui a pris notamment fin grâce à Giannis Antetokounmpo, superstar d’une franchise qui retrouve les sommets cette saison avec une belle deuxième place dans la conférence Est.
La série des Bucks terminée, deux franchises se partagent désormais la palme de la plus longue attente : les Hawks et les Hornets. Les premiers n’ont plus joué à Noël depuis 1989. Pour les seconds, c’est pire puisque la franchise de Michael Jordan n’a tout simplement jamais été choisie par la NBA pour jouer un soir de Noël. Même à l’époque de Larry Johnson et Alonzo Mourning, les Hornets ne faisaient pas partie des équipes « bankables » aux yeux de la NBA.
Comme les Hornets, les Grizzlies sont une jeune franchise, et depuis leur création en 1995, les coéquipiers de Marc Gasol n’ont jamais connu l’honneur de jouer un 25 décembre.
Selon l’AP, on trouve ensuite les Raptors, boudés depuis 2001 malgré leur première place en saison régulière. Viennent ensuite les Kings (depuis 2003), les Pacers (2004) et les Pistons (2005).
Ensuite, toutes les autres franchises ont au moins disputé un match de Noël lors des dix dernières années.
On retiendra que le record de participations est détenu par les Knicks avec 53 apparitions depuis 1947. Même au creux de la vague, la franchise new-yorkaise garde les faveurs de la NBA, et elle le doit essentiellement à sa salle, le Madison Square Garden. La plus célèbre des salles de basket est le meilleur des théâtres pour fêter Noël.