Les Pacers mettent fin à la superbe série des Nets

Après deux revers de suite, Indiana se devait de retrouver une bonne dynamique et les joueurs de Nate McMillan n’ont pas fauté, non sans difficulté, face à Brooklyn. Vainqueurs 114-106, les Pacers se sont appuyés sur un excellent premier quart-temps et les performances de Victor Oladipo (26 pts, 9 rbds, 6 pds) et Thaddeus Young (21 pts) mais les Nets ont joué leur chance jusqu’au bout derrière un Rodions Kurucs qui ne cesse d’étonner dès qu’il a du temps de jeu : ce soir, le Letton était tout simplement le meilleur marqueur de son équipe avec 24 points à 4/5 à trois-points. Insuffisant pour décrocher une 8e victoire de suite.

Les Pacers solides malgré le bon début de Rodions Kurucs

C’est d’ailleurs le rookie des Nets qui a de suite lancé les hostilités avec cinq points de suite en l’espace d’une minute. Cependant, en dehors de ces quelques instants de latence, c’est bien Indiana qui a très vite imposé sa patte sur le cours du match grâce à Bojan Bogdanovic et Thaddeus Young. Brooklyn souffre en effet rapidement de la diversité offensive adverse et concède déjà 10 points de retard après 6 minutes de jeu (23-13). L’un des Nets les plus en forme, Rondae Hollis-Jefferson, continue bien de profiter des quelques largesses d’Indiana mais même le banc des Pacers se montre en forme, notamment Domantas Sabonis, encore excellent. Au terme de ce quart-temps, les visiteurs mènent toujours de 10 longueurs (37-27).

La suite est plus équilibrée en grande partie grâce aux bonnes sorties des remplaçants de Brooklyn, notamment DeMarre Carroll et Jared Dudley. Cependant, le rythme est bien plus haché et même sans réussite, Indiana trouve des solutions en provoquant des fautes. Cette période ne restera quoi qu’il en soit pas dans les annales de la ligue et l’écart reste le même : avantage Pacers (59-49).

Le banc des Nets exemplaire, Indiana se reprend au bon moment

Ces derniers se font tout de même provoquer par l’adresse de Rodions Kurucs et Joe Harris, tous deux alignés en même temps par Kenny Atkinson avec réussite. Ils ne manquent pas leurs tirs et même si Thaddeus Young se démène pour leur répondre, quelle que soit la distance, ils frappent de toutes parts, surtout Harris, pour revenir au niveau de leur adversaire (72-72). Les Nets prennent même brièvement l’avantage grâce à Dudley mais Victor Oladipo et Cory Joseph prennent leurs responsabilités pour rétablir leur domination : 84-80.

Cela fait plusieurs matchs qu’Indiana joue avec le feu et c’est encore le cas ce soir. À leur décharge, les Nets jouent très bien leur coup dans le sillage de Jarrett Allen, Spencer Dinwiddie et Joe Harris, tous incisifs chacun dans leur registre. À moins de cinq minutes de la conclusion, Brooklyn mène même d’un point sur un tir primé de l’arrière (99-98). La suite se joue entre Victor Oladipo et Rodions Kurucs, et malheureusement pour le spectacle en grande partie sur la ligne des lancers-francs.

L’arrière des Pacers galvanise tout de même son équipe sur un gros dunk, honoré dans la foulée par un tir primé de Bogdanovic à 1:20 de la fin (109-104). Malheureusement pour Brooklyn, la réponse ne vient pas, même si Kenny Atkinson juge que l’arbitrage ne récompense pas les efforts de ses joueurs : ulcéré, le coach récolte en effet une exclusion après une faute de Kurucs. Malgré le faible écart, l’issue est connue, les Pacers réussissent un petit exploit en mettant fin à la série des Nets, qui restaient sur sept victoires de rang. La plus longue série en cours.