Le propriétaire des Knicks n’exclut pas de vendre la franchise

Au début de l’été, James Dolan avait décidé de diviser les Knicks et les Rangers en deux entreprises distinctes : une manoeuvre censée permettre au milliardaire de se séparer des deux clubs plus facilement, si l’envie lui venait un jour de les vendre.

Cette envie n’est pas mûre pour l’instant, mais le propriétaire ne ferme pas la porte à une vente, précisant qu’il n’a pour l’instant reçu « aucune bonne offre ». Interrogé par ESPN sur le sujet, Dolan joue sur la nuance entre « vouloir » et « pouvoir » pour décrire sa position.

« On a la responsabilité d’être ouvert et transparent quand on est le gars qui gère l’affaire, rappelle-t-il. En étant à ce poste, je ne dirai jamais que je ne pense pas à vendre les Knicks (…) En tant qu’actionnaire majoritaire, je ne veux pas vendre. Mais on ne peut pas dire qu’on ne peut pas vendre quand on est à la tête d’une entreprise, parce qu’on fait comprendre aux actionnaires que les sentiments sont plus importants que leur argent. Et ils n’investiront pas avec nous si on le fait… »

S’il brouille les pistes, il envoie tout de même un signal aux investisseurs potentiels. Mais ceux-ci devront avoir un portefeuille bien garni pour espérer récupérer les Knicks : si Forbes estimait la valeur de la franchise à 3.6 milliards de dollars lors de son dernier pointage en février dernier, la barre des 5 milliards est également évoquée.

« On entend toujours des chiffres. Je crois que des gens tâtent le terrain sans jamais aller plus loin. Oui, ce chiffre revient, admet-il au sujet des 5 milliards, mais c’est comme le cours d’une action : ça n’a d’importance si l’on vend ou achète. »

Une valorisation liée essentiellement au marché et au prestige de New York puisque ce ne sont pas les résultats sportifs qui font monter la cote des Knicks depuis plusieurs années…