LeBron James n’a jamais shooté d’aussi loin

On ne sait pas si l’âge, le climat californien ou une envie de coller avec la tendance actuelle, mais LeBron James n’a jamais autant shooté de loin que cette saison.

Le nouvel ailier des Lakers tente en moyenne 5.9 shoots à 3-pts par match. Mais outre le nombre, c’est la distance qui est la plus frappante. Le « King » n’hésite pas à allumer de très loin, même dans le money-time.

« Ce n’est pas une question de confiance », explique James. « C’est une question d’éthique de travail. On bosse, donc on gagne en confiance quand on est sur le terrain. Je travaille dessus à l’entraînement. Quand on bosse sur quelque chose, on en récolte les fruits. »

Son 37.6 % de réussite est plus que correct quand on se souvient qu’il tournait à 29 % lors de sa saison rookie. Si on entre dans le détail, on remarque qu’il shoote cette saison, en moyenne, à 7.9m, soit 60 centimètres plus loin que la ligne et de sa distance moyenne en 2012-2013, sa meilleure saison à 3-pts (40.6 %).

« C’est un bien meilleur shooteur que je ne l’avais imaginé », admet Luke Walton qui a pourtant joué avec lui. « Je le vois au quotidien à l’entraînement et la quantité de tirs primés qu’il marque. Il est très régulier. »

Cela fait plusieurs saisons que James est devenu une vraie menace à 3-pts, depuis sa seconde saison à Miami s’il fallait convenir d’une date. Pour autant, il n’en fait pas une arme capitale de son jeu, davantage un levier pour apporter de la variété à sa palette.

« Je travaille sur mon shoot depuis un bon moment maintenant et j’augmente ma distance chaque saison. Mais c’est étrange car je vois l’évolution de la ligue, mais au fond, je peux avoir de l’impact sans prendre un seul tir extérieur. Peu importe la direction que la ligue prend, ne pas tenter un shoot de loin, ça me va. Je sais comment jouer, je suis très cérébral, mais je comprends que pour déstabiliser la défense, il faut être capable de tirer de loin. »