La NBA découvre que Luka Doncic n’est pas un rookie comme les autres…

Du côté des Kings, des Hawks et peut-être des Suns, on commence peut-être à avoir quelques regrets… Une vingtaine de matches aura suffi à Luka Doncic pour se mettre la NBA dans la poche, par son talent, son culot, mais aussi cet enthousiasme qu’il dégage. Seul comme un grand, le voilà qui a remis les Mavericks sur la carte de la NBA et pendant que Dirk Nowitzki piaffe d’impatience de rejouer, le Slovène tient la baraque du haut de ses 19 ans !

Favori pour le titre de Rookie Of The Year, le champion d’Europe a mis le feu aux réseaux sociaux cette nuit en plantant 11 points de suite en moins de trois minutes pour faire tomber les Rockets. En face, il y avait pourtant le MVP en titre, James Harden, mais le gamin n’a peur de rien… et ce n’est pas sa maladresse qui l’a empêché de prendre le match à son compte !

« C’était unique » lâche Rick Carlisle. « C’est évident qu’il a le flair pour ce genre de moment. Il n’a pas peur, et on ne voit pas ça tous les jours. C’est plus facile pour lui d’assimiler le jeu. Tant qu’il y a du temps sur le chrono, on a le temps de faire quelque chose. On a le temps de créer des choses. C’est son approche, et il a réalisé quelques trucs très spéciaux ce soir. »

« Si vous mettez des shoots en Europe, vous allez les mettre ici »

Critiqué pour son shoot à 3-points au moment de la Draft ou même pendant la présaison, « Halleluka » termine la rencontre sur un 3 sur 3 derrière l’arc, histoire de faire mentir les scouts NBA…

« Je ne jouais pas bien », reconnaît le Slovène. « Mon jeu n’était vraiment pas bon du tout. J’étais confiant en fin de match, et je me suis senti à l’aise. C’est juste du basket… Si vous mettez des shoots en Europe, vous allez les mettre ici. C’est juste de la confiance. Cela me donne beaucoup de confiance, et je crois un petit peu plus en moi. Je suis simplement heureux que l’équipe croit en moi. »

Avant de planter son premier 3-points dans le corner pour entamer son 11-0, Luka Doncic en était à 3 sur 13 aux tirs : « Ce n’est pas un gars de 19 ans comme les autres » conclut Devin Harris. « Il a cette mentalité de penser toujours à l’action d’après. Il ne se focalise pas sur ce qui se passe en début de match. Vu comment on joue et vu notre profession, il faut être rapidement amnésique. C’est son cas, et il l’a prouvé ce soir. »