Avant de défier LeBron James, Evan Fournier défend le niveau de la conférence Est

À quelques heures de défier les Lakers et LeBron James, Evan Fournier est revenu sur l’écart de niveau entre les deux conférences, et pour lui, la domination de l’Ouest est « un mythe ».

« Je pense que jusqu’à cette saison, la Conférence Est était marquée par la domination de LeBron, qui amenait son équipe en Finale tous les ans. À l’Ouest, il y a peut-être deux ou trois équipes qui ont le potentiel pour tout gagner, surtout Golden State. Mais je pense que globalement, le fait que la Conférence Ouest soit supérieure à la Conférence Est est devenu un mythe. À mon avis, nous avons davantage de bonnes équipes qu’à l’Ouest. C’est plus difficile de gagner tous les soirs. Nous n’avons pas d’équipe comme Golden State à l’Est, mais je pense tout de même que chaque soir, c’est un challenge plus difficile. »

Il n’en demeure pas moins qu’à l’Ouest, le 14e, le Jazz (8v-11d) possède un meilleur bilan que le 9e à l’Est, Brooklyn (8v-12d), que le Magic n’a gagné que deux matchs sur les six effectués face à des franchises de l’Ouest. Ce soir, c’est un déplacement au Staples Center qui les attend, et il donne les éléments importants pour bien figurer.

« Le plus important ce sera la gestion du rythme du match. C’est la deuxième meilleure équipe aux nombres de points marqués sur contre-attaque donc il faudra assurer les replis défensifs, s’assurer de ne pas perdre de ballons et gérer au mieux nos possessions. Il ne faudra pas jouer trop vite car cela favorisera leur jeu. »

Enfin, un mot sur LeBron James qu’il ne croisera plus que deux fois par an désormais…

« Nous allons devoir lui rendre la tâche difficile, sur toutes ses prises de balle, sur tous les tirs qu’il tentera. Mais c’est un excellent joueur et il réalisera de très bonnes choses de toute façon. L’important c’est de le contrôler un maximum. C’est l’une des superstars les plus altruistes que nous ayons jamais vu. C’est ce qui le rend si dangereux car il peut tout faire. Il aide vraiment les jeunes sur le terrain, il apporte du danger et libère de l’espace pour eux. Et c’est plus difficile pour nous quand on a cinq gars en face et non un seul. »

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