Matchs
NBA hier
Matchs
hier
OKC120
IND109
Pariez en ligne avec Unibet
  • 100€ offertsLa suite →

Plus que leur basket, les Celtics ont perdu leur identité

« Peut-être qu’on n’est pas si bon que ça. Peut-être que ce n’est plus un avertissement quand tu perds encore et encore. Tu es bon quand tu joues bien, et les résultats parlent d’eux-mêmes. »

D’ordinaire plus mesuré dans ses propos, Brad Stevens a laissé parler sa frustration en conférence de presse la nuit dernière à l’issue de cette troisième défaite de rang des Celtics face aux Knicks, à domicile. Las de voir son équipe jouer sans envie, l’entraîneur constate amèrement que les Celtics version 2017-2018 sont bien loin.

« Il ne s’agit pas d’un gars ou deux, c’est tout le monde », précise-t-il. « On ne joue pas avec la même identité que l’année dernière. C’est la manière la plus simple de décrire la situation. Les 50 000 problèmes derrière ça doivent être résolus un par un. »

« Ça aurait été honteux de gagner ce match »

Certes, Boston est depuis longtemps une équipe à réaction : annuler un retard de 26 points, comme hier soir, n’a rien d’extraordinaire pour les C’s. Mais la victoire n’est pas au bout cette fois-ci et le bilan du club, désormais de 9 victoires pour 9 défaites, a de quoi inquiéter.

« On ne peut simplement plus attendre », clame Kyrie Irving. « Que ce soit moi, l’équipe, le coaching staff, on n’a pas le temps d’attendre de voir si les gars vont donner un petit effort supplémentaire. C’est une responsabilité qu’on partage tous. »

La volonté y est côté celte, mais pas le supplément d’âme nécessaire pour faire la différence. Hier soir, les opportunités offensives étaient plutôt bonnes mais la balle ne rentrait pas. Voyant les Knicks faire un très bon début de match, les Celtics ont très vite été minés mentalement, moralement, et donc physiquement : les pénétrations n’était pas tranchantes, Noah Vonleh et Mitchell Robinson se régalant pour cueillir les attaquants celtes avec respectivement 3 et 6 contres au milieu des huées du Garden.

New York a contrôlé chaque petite révolte, y compris la grosse en toute fin de match, grâce à Trey Burke. « Ça aurait été honteux de gagner ce match », avoue même Brad Stevens, « les Knicks le méritaient. »

Kyrie Irving : « On ne peut plus attendre »

Battus dans l’impact et dans l’adresse, les Celtics font tout de même de grands progrès dans la circulation de balle, et c’est sur cela que l’entraîneur va devoir essayer de capitaliser : trouver des points positifs malgré la frustration, un vrai défi que Kyrie Irving a du mal à relever.

« Je pense qu’on avance dans la bonne direction. Je trouve simplement que c’est fatigant de voir des moments de génie parfois, puis de creuser notre propre tombe et de devoir revenir : on ne peut pas jouer ainsi. Mais je crois qu’on montre des signes encourageants, reste à le faire de manière constante. Brad dit qu’on manque de dureté : les adversaires prennent des rebonds offensifs et nous contrent, on est trop timide à la finition. Notre équipe est à son meilleur niveau quand elle joue agressif. Il faut aller au cercle, prendre des 3-points ouverts. Quand on joue avec cette énergie, je ne crois pas qu’il y ait une équipe qui puisse nous battre. J’ai confiance en ce groupe, on a confiance en nous, on doit juste le mettre en pratique. »

Peut-être que l’équipe a justement trop confiance en elle, et qu’elle s’est vue trop belle après sa finale de conférence de l’an passée, acquise sans Kyrie Irving, ni Gordon Hayward.

Mais rien n’est acquis en NBA, la concurrence est de plus en plus homogène, et comme souvent dans la ligue, la réussite de l’équipe passe par sa capacité à mettre de l’intensité pendant tout le match, a fortiori pour cette talentueuse formation. « Nous ne somme pas une équipe qui joue 48 minutes » regrette Brad Stevens. « Ça doit changer ! »

« On doit jouer dur dès le coup d’envoi », confirme Kyrie Irving. « Les équipes qui viennent ici sont très à l’aise. Nous, on commence à faire attention aux détails après, et voila, on est dans le match. C’est devenu épuisant. On ne peut plus attendre. Je ne suis pas en train de tirer la sonnette d’alarme ou quoi que ce soit, je pense simplement qu’il n’y a plus de temps à perdre avec ce genre de scénario où même notre public s’énerve. Les matchs sont longs mais je pense qu’il y a des choses qu’on peut contrôler dès l’entre-deux. »

Pour se rassurer, les Celtics se préparent à un mini « road trip » de trois matces. Ça commence par une mise en jambes face aux Hawks, mais ensuite il faudra défier les Mavericks et les Pelicans. Ce n’est pas la crème de la crème, mais on verra si Boston est capable de se faire violence.

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *