Dans un Garden farci comme une dinde, les Knicks se muent en Santa Claus pour offrir une victoire de prestige contre les Bulls d’un Derrick Rose croqueur à souhait (28 tirs, 7 balles perdues).
Stoudemire et Felton cumulent chacun 20 points pour faire pencher la balance en leur faveur dans un match serré, et un finish tendu (103-95).
Pour les fêtes de fin d’année, la NBA régale ses fans. Des affiches de rêve sont proposées pour décorer la vitrine de la ligue. Eh oui, New York fait à nouveau partie du monde féérique de la NBA. Le duel des numéros 1, Rose vs Stoudemire, c’était l’apéritif d’une soirée chargée en qualité.
Gotham City à nouveau dans le gotha de la ligue
Pour justifier leur retour dans le gratin, les Knicks peuvent compter sur un duo particulièrement dynamique, Stoudemire-Felton. L’ancien meneur de North Carolina ne reçoit pas encore les éloges qu’il mérite pour son début de saison canon. Avec ses 20 points, dont 12 dans la seconde période, Felton a sonné la charge contre les Bulls, et a bien tenu dans son duel contre Derrick Rose.
Mais c’est surtout dans leur assise défensive que les Knicks ont largement progressé. L’issue du match a basculé à l’entrée du dernier quart alors que les Bulls n’ont pas réussi à marquer le moindre shoot durant 8 minutes. Stoudemire, qui se découvre une nouvelle dimension défensive pour sa deuxième expérience sous la houlette de Mike D’Antoni, impressionnait encore (20 points, 10 rebonds et 6 contres).
Son duel avec Carlos Boozer était un must (26 points et 19 rebonds). Mais la répartition plus équilibrée du scoring côté New York faisait la différence. Gallinari et Wilson Chandler jouaient parfaitement leurs rôles de seconds couteaux et marquaient 15 points chacun.
D-Fense, D-Fense
Derrick Rose avait beau s’époumoner à écœurer la défense avec des slaloms et des paniers spectaculaires en pénétration (25 points, 8 passes et 7 rebonds), ses Bulls orphelins de Noah à l’intérieur ne parvenaient pas à trouver de solutions offensives dans le crunch time.
New York réglait les affaires courantes, non sans étonner, par sa défense sereine en dernier quart-temps ; presque comme s’ils étaient déjà redevenus cette équipe de playoffs prête à monter en régime au moment critique.
En tous les cas, cette victoire continuera de raviver la flamme new-yorkaise pour son club de cœur et ne fera qu’emplir un peu plus le Madison pour l’année 2011 qui se profile sous de bien meilleurs cieux pour D’Antoni et ses ouailles.
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|