Charlotte aux fraises : Larry Brown fait son mea culpa

Cinq défaites en six matches… -31 face à Boston ; – 33 face à Memphis, puis encore -33 face Washington. En 10 jours, les Bobcats viennent de toucher le fond, et ils s’enfoncent encore.

Il y avait bien longtemps que Charlotte n’avait pas été aussi nul. Et quand on écrit « nul », c’est vraiment « nul ».

Cet après-midi, on a voulu comprendre et il a suffi de regarder le troisième quart-temps face aux Wizards (11 points inscrits…) pour avoir la confirmation que les Bobcats ne ressemblent plus à rien, et surtout pas à une équipe qui visait les playoffs. Coach en chef, Larry Brown a décidé d’endosser toute la responsabilité de ce gros passage à vide.

« On n’est plus une équipe. On est mal coaché. On ne joue pas dur. Et tout ça, c’est de ma faute. Je me sens mal à l’aise d’avoir mis les joueurs dans de telles conditions ».

Seul joueur, ou presque, à surnager ces derniers temps, Boris Diaw défend son entraîneur.

« Il s’est passé beaucoup de choses dernièrement mais le coach n’y est pour rien, confie le Français au Charlotte Observer. C’est la faute de tout le monde, et lui n’est pas sur le terrain. Il essaie de faire de son mieux. Ce sont des moments difficiles… »

Mais rien n’y fait, Brown continue de s’auto-flageller, en pensant à ses jeunes joueurs qu’il envoie au charbon.

« Je m’en veux pour mes jeunes. Sur le terrain, ils sont perdus, et c’est de ma faute. On avait l’impression d’être le premier jour du training camp avec une équipe NBA face à des sparring partners. »

Le vrai problème à Charlotte, c’est que Michael Jordan s’active depuis plusieurs mois pour modifier son roster. Par deux fois, les échanges ont été annulés, et dernièrement on lui prêtait l’intention d’échanger Gerald Wallace et Stephen Jackson.

Forcément, tous ces bruits de couloir pèsent sur le mental des joueurs qui n’ont pas forcément envie de se mettre minables pour des dirigeants qui ne veulent plus d’eux…