Parmi les joueurs ayant joué plus de 15 minutes en moyenne sur les premiers matchs de l’année, Terry Rozier possède le deuxième « Defensive Rating » de la ligue, derrière son camarade Aron Baynes. Sur le plan offensif par contre, même s’il est revenu de vacances plus explosif que jamais, le meneur a du mal à trouver son rythme, comme beaucoup de ses coéquipiers.
Mais lui ne joue que 22 minutes par match pour l’instant, huitième moyenne de l’équipe, et n’a eu droit qu’à 15 minutes dans la défaite contre Orlando, pour 5 points à 2/9 aux tirs. « Ce n’est pas la situation la plus facile » regrette-t-il dans les colonnes du Boston Sports Journal, tout en étant conscient que le gâteau n’est pas simple à partager pour Brad Stevens.
« Je suis un compétiteur, je suis comme je suis, je me réveille tous les matins pour être le meilleur possible. Je veux gagner, etc. Et c’est dur quand je n’ai pas les minutes que je pourrais vouloir, comme lundi par exemple contre Orlando. Mais comme je l’ai déjà dit, le coach n’a pas le travail le plus facile. Il a plus dur de tous. Je respecte ça. »
« Je peux contrôler ce que je peux contrôler », rappelle Terry Rozier. « Je viens tous les jours, je bosse comme un fou, parce que je sais que ça pourrait être différent jeudi. » Boston affrontera alors un Thunder qui n’est pas au mieux, et face à Russell Westbrook, Brad Stevens pourrait avoir besoin des jambes de feu de « Scary Terry ».
Se mettre sur la même longueur d’onde
Partagé, comme beaucoup, entre ses envies et le bien de l’équipe, Terry Rozier se sentira sûrement mieux quand les Celtics auront trouvé leur rythme de croisière et seront débarrassés des premiers doutes qui les entourent. « On doit être bien meilleurs, ce n’est un secret pour personne depuis un mois » résume Brad Stevens. « Défensivement c’est mieux, mais offensivement on doit être sur la même longueur d’onde. »
« On a beaucoup de bons joueurs, c’est le début, mais quand on commencera à penser au meilleur tir possible pour l’équipe, et pas au meilleur tir pour soi, ça ira mieux », complète de son côté Terry Rozier. « On veut être bons maintenant parce qu’il y a toute cette hype autour de nous, et quand on perd, comme face au Magic, c’est frustrant. On veut être bons tout de suite, mais ça pourrait prendre du temps. »