Pour James Harden, les Rockets sont devenus une équipe à abattre

Les Warriors connaissent ce sentiment par cœur ces dernières années. Le sentiment d’être l’équipe à abattre, et de devoir lutter en saison régulière face à des adversaires qui veulent absolument faire chuter le cador de la ligue.

James Harden voit aussi un peu de cela dans le début de saison de ses Rockets. Après leur finale de conférence de l’an passé, perdue lors du Game 7 face aux futurs champions, les Texans sont de nouveau attendus au sommet de la conférence ouest. Mais personne ne compte leur faciliter la vie pour s’y réinviter.

Résultat : les Pelicans ne se sont pas gênés lors de la soirée d’ouverture pour leur coller 131 points, tandis que le double duel à Los Angeles s’est terminé par une défaite face aux Clippers et une victoire contre les Lakers, mais ternie par cette fameuse bagarre, synonyme de suspension pour Chris Paul.

Faut-il voir dans ce début de saison l’envie des adversaires de secouer, physiquement et dans le jeu, les Rockets ?

« Bien sûr », rétorque James Harden. « Non, n’avons pas encore gagné le titre mais c’est lié à notre façon de jouer et au succès que nous connaissons. À chaque match à domicile, quand une équipe se présente chez nous, ou bien lorsque nous sommes à l’extérieur, elles montent d’un cran face à nous donc nous devons être prêts. Ils jouent plus dur, avec beaucoup plus de confiance. On doit y répondre. »

Les Rockets avancent encore moins cachés cette saison et devront donc faire avec cette cible dans le dos. Surtout s’ils veulent obtenir de nouveau l’avantage du terrain sur l’ensemble des playoffs, comme l’a réaffirmé Daryl Morey cet été.

« Ne nous mettez pas de côté », ordonne Carmelo Anthony. « De ce que j’en vois, je pense que l’équipe est à la même place que l’année dernière. Les autres peuvent nous cibler mais on doit être meilleurs, on le sait tous. Ce ne sont que trois matchs, on va s’améliorer tout au long de la saison. Nous savons ce qui est en jeu, nous savons ce que nous voulons, nous savons ce que nous devons faire. »