Les Knicks ont choisi David Fizdale pour reconstruire et l’entraîneur s’investit à fond, entre sa volonté de nouer des liens avec ses joueurs ou celle d’insister sur la dureté en faisant appel, le cas échéant, à des anciennes gloires locales. Dernière mise à jour en date par rapport à l’ancien système : les échauffements au retour des vestiaires à la pause. Et il était temps d’après Trey Burke…
“Je pense qu’on était une des pires équipes de la ligue l’an passé”, assène purement et simplement le meneur de jeu dans les colonnes du NY Post. “On sortait des vestiaires en rigolant. Avec les jeunes que l’on a dans l’équipe, les vétérans ne peuvent pas les laisser faire n’importe quoi à la pause. C’est censé être un moment où tu te relances.”
De l’apathie à la rigueur
“C’était apathique. En arrivant sur le parquet, les gars jouaient à moitié, ils tiraient quelques jumpshots”, décrit-il. “Maintenant, c’est deux lignes pour faire des layups.”
L’exemple de cette rigueur instaurée par le technicien, essentielle à la réussite de cette jeune équipe. D’autant que ce point lui tient particulièrement à coeur, et à raison : le New York Post rappelle que 67% des équipes qui remportaient le troisième quart l’an passé, gagnaient le match.
“Ce que j’ai appris au fil des ans, c’est que le troisième quart-temps dépend beaucoup de la façon dont on revient du vestiaire, dont on arrive le terrain, dont on se remet dans le bain”, décrit David Fizdale. “On voit beaucoup d’équipes à la traîne dans le troisième quart, qui se disent “C’est bon, on est tranquille”, mais si tu n’as pas une bonne préparation mentale et de la concentration à ce moment-là, tu te fais souvent corriger.”