New Orleans se mobilise pour les Hornets

La Louisiane a décidé de s’unir pour sauver les Hornets. Hier, le gouverneur de l’état, Bobby Jindal, et le maire de la Nouvelle-Orléans, Mitch Landrieu, ont tenu une conférence de presse commune, implorant les fans de venir aux matchs afin de ne pas voir l’équipe déménager.

« Vraiment, leur futur est entre nos mains, » a expliqué le Gouverneur. « Un chose que l’on peut faire à court-terme est de venir aux matchs. Nous demandons aux habitants de Louisiane et de la région d’acheter des billets. »

Alors que David Stern explique que certaines équipes pourraient disparaître, ou au moins déménager vers des marchés plus lucratifs, cela ressemble à un cri de désespoir.

Maire et Gouverneur ont en tout cas commencé à faire le tour des millionnaires et milliardaires du coin pour les pousser à investir dans la franchise.

« Après avoir fait venir les Hornets ici, après avoir renégocié le contrat des Saints [équipe de NFL], je sais qu’il y a certaines personnes en ville qui ont l’argent et d’autres qui ne l’ont pas, » admet Mitch Landrieu. « J’ai donc contacté plusieurs personnes qui ont les moyens d’investir dans l’équipe et je leur ai demandé de considérer un engagement dans la franchise parce que je veux faire tout mon possible pour faciliter l’acquisition de l’équipe par un investisseur local. »

Morris Bart, avocat de son état, a déjà annoncé son intention de participer au rachat du club, en tant qu’actionnaire minoritaire. Il a également expliqué avoir parlé à Gary Chouest. Celui qui détient 25% des parts du club et qui devait racheter la franchise ne serait pas totalement hors-jeu.

Selon Bart, il aurait bien l’intention de racheter la majorité de la franchise. Pourquoi ne l’a-t-il pas fait avant ? Parce qu’il n’aurait pas voulu assumer les dettes de George Shinn. Le rachat temporaire du club par la NBA pourrait alors servir de période tampon à l’issue de laquelle Chouest récupérerait une situation financière plus saine.

Reste qu’il faut que l’équipe retrouve un public. Et ce n’est pas encore gagné.