Nicolas Batum avait le sourire après la victoire des Bleus face à la Finlande (83-67) lors du deuxième match des fenêtres internationales qualificatives pour le Mondial en Chine. Auteur d’un match plein (14 points à 6/9 au tir, 4 rebonds, 4 passes) conclu par deux paniers derrière l’arc qui n’ont trouvé que la ficelle, le Français s’est surtout relevé sans dommages d’une chute impressionnante, qui l’a obligé à quitter brièvement le parquet.
Enfin, le nouveau capitaine tricolore ne pouvait que se satisfaire du visage affiché par l’équipe et symbolisé par les performances de Matthias Lessort (MVP du match) ou Paul Lacombe, décisif au moment où les Bleus piquaient du nez.
Nicolas Batum, qu’avez-vous ressenti sur cette chute ? C’est la hanche ou la cuisse droite ?
Non ça va… Comme ils disent, je suis souple quand même ! J’ai découvert que j’étais souple… J’ai eu un peu peur sur le moment. C’est un mouvement un peu trompeur, le genou est parti un peu en arrière. Mais le genou, ça va, ce n’est rien du tout. C’est la hanche qui a tiré un peu. Mais rien de bien méchant.
Vous êtes fidèle à votre esprit combattant en Equipe de France…
C’est ça. Tant que je suis là, autant tout donner, bien sûr. On avait besoin de cette victoire. On s’est fait un peu peur quand même à la fin. On les a un peu remis dans le match. Mais on a quand même fait une bonne partie ce soir. On voulait surtout se racheter de notre petite erreur d’il y a quelques jours. On a été très sérieux d’entrée et on a fait une belle entame de match. La première mi-temps a été très bonne, on a géré la deuxième. Dans l’ensemble, c’est un bon match.
“Un joueur comme Paul Lacombe par exemple est clairement un élément essentiel pour nous”
Corriger l’entame de match, c’était le plus important ?
On voulait la manière surtout. Ce n’était pas que la victoire, on voulait y mettre les formes. Que tous les joueurs participent, apportent en attaque comme en défense. La première mi-temps a été vraiment très belle de ce point de vue là, au niveau du collectif et du mouvement du ballon. C’est assez encourageant. Il y a beaucoup de joueurs qui ne seront pas là pour la suite, beaucoup de joueurs qui étaient là et qui vont avoir plus d’instabilité pour la suite. On aura encore besoin d’un match pour assurer la qualification et décrocher notre qualification pour la Chine. J’ai confiance en eux. Ils ont prouvé qu’ils méritaient d’être en équipe de France, qu’ils méritaient d’être sur le terrain et mériteront sûrement d’être en Chine derrière. Vincent (Collet) n’aura pas un travail facile à sélectionner. C’est son problème (sourires). C’est quand même positif.
Comment percevez-vous l’émergence des nouveaux comme Matthias Lessort et d’autres ?
Même si on le critique pas mal et c’est vrai que ce système des fenêtres est quand même un peu bizarre, ça donne aussi l’occasion de découvrir certains joueurs qu’on aurait peut-être pas eu la chance de voir sur d’autres formats. Un joueur comme Paul (Lacombe) par exemple est clairement un élément essentiel pour nous, pour notre collectif. Donc c’est sûr que ça peut servir.
Propos recueillis à Montpellier
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