Quand The Athletic a demandé à Ray Allen s’il pensait recevoir des félicitations de la part de ses anciens coéquipiers de Boston le jour de son intronisation au Hall of Fame, le shooteur a simplement répondu : « Non, je ne m’y attends pas. »
Depuis son départ de Boston à Miami, plusieurs Celtics ont tourné le dos à Ray Allen, notamment Kevin Garnett, Rajon Rondo, Glen Davis ou Paul Pierce. L’an passé, ce dernier a finalement renoué avec le futur Hall of Famer mais les autres demeurent vexés par le choix de carrière de leur ancien coéquipier, au grand dam de Doc Rivers, leur ancien entraîneur.
« Il s’agit d’arranger les choses, pas de savoir qui a raison »
Alors que l’on est dans la dixième année de leur titre, le coach regrette cette mise à l’écart.
« Au fil des ans, les choses se sont morcelées et je déteste ça, je déteste voir ça », a-t-il déclaré il y a peu lors d’un camp, relayé par ESPN. « J’adorerais que ce soit une célébration pour Ray. Je n’ai pas grand chose à dire de plus. Ray nous a gagnés un titre. Il l’a vraiment fait. Je pense qu’il devrait être célébré à Boston. Il est responsable de cette bannière. Si j’avais un voeu, ce serait de mieux bosser pour les rassembler de nouveau, je peux en réunir beaucoup mais je ne peux pas réunir tout le groupe. Cela devrait pourtant être le cas car ils étaient si proches et ça me blesse de voir ce qu’il se passe. »
D’après l’actuel coach des Clippers, la force de son ancien collectif de la fin des années 2000 est aussi ce qui explique cette relation détérioré. Ses vieux roublards sont tout simplement butés…
« La raison pour laquelle nous étions aussi bons est celle qui explique pourquoi ils ne s’entendent pas : ils sont têtus, très durs, compétitifs et personne ne veut lâcher. Il s’agit d’arranger les choses, pas de savoir qui a raison. J’espère que nous pourrons arranger les choses car ils ont tous probablement raison d’une manière ou d’un autre mais ils doivent arranger les choses et se réunir. »