Lance Thomas attend patiemment le rebond des Knicks

C’est une saison particulière qui s’annonce à New York : tout le monde attend la prochaine intersaison pour voir quelle superstar atterrira à NYC mais en attendant, il n’y a pas grand chose à espérer sur le plan sportif. Si ce n’est la mise en place d’une culture défensive par David Fizdale, avec des jeunes envoyés en première ligne pour emmagasiner de l’expérience.

Difficile pour un vétéran comme Lance Thomas de trouver sa place dans tout ça. Mais en bon professionnel, l’ailier s’assure en premier lieu de jouer les mentors pour ses jeunes coéquipiers.

« Je suis un leader par l’exemple. Quand tu es à la salle avec moi et mes coéquipiers, si tu ne travailles pas assez dur tu feras tâche, décrit-il chez Newsday. Ça donne une idée de l’environnement que j’ai essayé de mettre en place à New York. »

Vestige de l’ère Phil Jackson, le joueur n’a connu que la défaite à New York, depuis son arrivée par le biais de contrats de dix jours en 2015. Mais il a survécu aux différents remaniements en s’imposant comme un pilier du vestiaire, et il espère de tout son coeur voir Gotham reprendre des couleurs.

« On n’a pas fait les saisons qu’on espérait en terme de bilan et de succès, mais ça ne veut pas dire que les gars ne progressent pas, qu’ils n’apprennent pas à être professionnels, tient-il à souligner. Quand la situation s’inversera – elle va s’inverser – ce sera quelque chose d’incroyable parce qu’il n’y a rien de mieux que de gagner à New York. »

Il faudra sûrement attendre encore un peu pour voir le Madison Square Garden retrouver sa ferveur, mais la franchise est sur les bons rails avec sa souplesse financière mais aussi les belles sources d’espoir que sont Kristaps Porzingis, Kevin Knox ou Frank Ntilikina.

« Je sais que ces gars ont envie de gagner. On peut le voir rien qu’à leurs performances en Summer League. Ils jouaient comme s’il y avait un contrat à la clé alors qu’ils en avaient déjà un. J’aime voir ça, j’adore leur dureté, leur hargne, et c’est ce qu’il faut pour survivre à New York. S’ils continuent comme ça, tout ira bien pour eux. »