Joakim Noah en finale!

Un contre pour débuter la rencontre. Une interception ensuite. Joakim Noah a tout de suite donné le ton lors de la demi-finale Florida-George Mason. Impressionnant « in the paint », le Français (12 pts, 8 rbds, 4 cts en 26 min) a largement contribué à la victoire des Gators (73-58) sur le petit poucet de la compétition.
En finale (en direct lundi soir sur Sport+), les hommes de Billy Donovan affronteront UCLA qui s’est défait de LSU sur le score de 59-45.
Sous les yeux de son père et du reste de sa famille, Noah a confirmé qu’il était un formidable athlète, doublé d’un leader. En attaque, il fixe les défenses. En défense, il gêne le moindre tir. Au rebond, il récupère tout ce qu’il traîne. Il n’ya qu’au tir que le Franco-Camerounais a encore du mal…
Fort heureusement, pour le tir, Florida peut compter sur des fines gâchettes avec Corey Brewer (19 pts, 3/6 à 3 pts) et son alter ego blanc Lee Humphrey (19 pts, 6/12 à 3 pts). Dominés en taille, les Patriots avaient bien bloqué la raquette mais ils ne pouvaient pas répondre à une telle avalanche de tirs longue distance (12/25 à 3 pts pour Florida, contre 2/11 pour George Mason).
« Lorsque Humphrey joue comme ça, on est très difficile à battre. Il a été monstrueux ce soir » confie Noah.
Lui aussi, « fils à papa », Al Horford ajoute: « On a très bien joué toute la saison et on est vraiment dur à battre. Personne ne peut nous arrêter!« .
George Mason peut le confirmer. Pourtant soutenu par les 3/4 des 45 000 spectateurs du RCA Dome, les troupes de Jim Larranaga ne sont pas parvenus à jouer leur basket habituel.
« Nous n’étions pas en rythme. Que ce soit en attaque ou en défense, nous n’avons pas joué notre jeu habituel. Et surtout, la capacité des Gators a récupéré des rebonds offesnifs nous a fait très mal » conclut le coach des Patriots, qui avait lu un poème à ses joueurs avant la rencontre.