Phoenix gâche la fête de Reggie

Le Conseco Fieldhouse s’est mis sur son 31 jeudi soir pour rendre hommage au joueur le plus emblématique de l’histoire de la franchise d’Indianapolis : Reggie Miller ! Accompagné de ses quatre enfants, le quintuple all star a vu avec émotion son maillot être pendu au plafond de la salle des Pacers. Pour la postérité. Après que les exploits de ses 18 saisons passées sous le maillot d’Indiana aient été diffusés sur l’écran géant , la salle en choeur entonnait des « REGGIE-REGGIE », pour une dernière fois.

« Mr Clutch » devait attendre au moins trois minutes pour pouvoir dire quelques mots au micro, entouré de Donnie Walsh, des frères Simon (les propriétaires) et de Larry Bird: « J’ai passé 18 saisons merveilleuses. Je n’aurais jamais pensé réussir une telle carrière en NBA. Tout le monde au sein de la franchise a été fantastique, pas seulement avec moi mais avec toute ma famille. J’ai été entouré de beaucoup d’amour. Il faut normalement un peu de temps entre la retraite d’un joueur et le retrait de son maillot. Mais les Pacers font toujours les choses avec grande classe« .

Douzième meilleur scoreur de l’histoire de la NBA, Miller est le premier Pacers à voir son maillot retiré depuis 1996. Dans la foulée de la cérémonie, déroulée à la mi-temps du match entre Phoenix et Indiana, les Suns de Boris Diaw (10 pts, 6 rbds, 5 passes, 2 contres) gâchaient la fête en s’imposant 114-104 sous l’impulsion de Marion (29 pts) et Nash (15 pts, 13 passes, 8 rbds). Phoenix retrouve le sens de la marche après deux défaites de rang, sans Amare Stoudemire, blessé.

Pour Indiana en revanche, privé de Jermaine O’Neal, la mauvaise passe continue. Défaits à six reprises lors des huit dernières rencontres, les Pacers passent sous la barre des 50% (35-36). Une vraie déception au regard des ambitions initiales. Mais entre les blessures à répétition et l’affaire Artest, Rick Carlisle et sa troupe n’ont que rarement été dans une position confortable de travail.