Un bilan de santé pour les coachs à Las Vegas

Les récents exemples de Steve Kerr, Tyronn Lue ou Steve Clifford, qui ont été écartés de leur banc pour se soigner, ont rappelé une vérité souvent oubliée : comme les joueurs, les coaches connaissent une carrière éprouvante, voire épuisante.

Le stress, les voyages, la pression, les mauvaises habitudes alimentaires et le manque de sommeil abîment eux aussi les techniciens qui, à la différence des joueurs, n’ont plus la vingtaine.

« Durant la saison, il y a des hauts et des bas en terme de santé », reconnaît Andy Greer, assistant aux Wolves. « Je ne prends pas soin de moi comme je le devrais. Durant l’intersaison, j’essaie de me prendre en main et de m’assurer qu’il n’y a aucun souci. »

Ainsi, le syndicat des coaches a mis en place un check-up complet et gratuit durant la Summer League. Une soixantaine de coaches ont donc rempli les formulaires pour des analyses complètes : échocardiogramme, échographie carotidienne, analyses de sang, examen orthopédique et consultations avec cardiologue et orthopédiste.

Une bonne façon aussi de gagner du temps et de l’argent pour les coaches.

« S’ils devaient le faire eux-mêmes, ce serait trois ou quatre jours de rendez-vous », explique Wes Stokes, le patron de l’entreprise Athletic Heart, qui s’occupe de ses tests pendant la ligue d’été. « De plus, cela coûte probablement des milliers de dollars, selon l’endroit où l’on est et le nombre de spécialistes à rencontrer. »

Si tous les coaches n’ont pas participé à cette nouveauté, Wes Stokes assure qu’ils viendront probablement la saison prochaine, avec le bouche-à-oreille. Surtout qu’ils peuvent repartir avec un bilan numérique, consultable de partout.

« Si les coaches quittent une équipe et vont dans une autre, ou ont une maison en Floride mais sont en Californie, alors leurs bilans sont avec eux tout le temps. C’est comme un passeport médical. »