De l’Eurobasket à la Draft, Luka Doncic vit une saison de rêve de bout en bout

Drafté par les Hawks puis échangé dans la foulée aux Mavericks, le phénomène Luka Doncic avait des étoiles plein les yeux après cette folle soirée. Avant de rallier le Texas et le futur Hall Of Famer Dirk Nowitzki, le joueur vedette du Real Madrid ne cache pas sa joie de rejoindre la meilleure ligue du monde après avoir tout gagné en Europe. À 19 ans…

Vous avez remporté tellement de titres ces 10 derniers mois… Comment avez-vous vécu cette année écoulée ?

Honnêtement, c’est un rêve ! C’est comme un rêve. J’ai rêvé de gagner l’Euroleague, de devenir champion d’Europe et d’être drafté. Toute cette année s’est déroulée comme dans un rêve, c’est fou.

Que pensez-vous de la possibilité de jouer avec Dennis Smith Jr., mais aussi avec la légende Dirk Nowitzki ?

C’est super. J’ai vu beaucoup de vidéos sur Dennis. C’est un super joueur, un très bon meneur de jeu. Bien sûr, je ne peux pas oublier de mentionner Dirk Nowitzki. C’est une légende, un leader hors pair. Je suis vraiment très heureux de savoir que je vais aller aux Mavericks.

Êtes-vous surpris d’avoir été échangé ?

Non, pas vraiment. J’ai parlé avec les Mavericks un très grand nombre de fois. Ils me voulaient vraiment, vraiment beaucoup. Tout s’est très bien passé avec eux dès notre première rencontre, j’ai vraiment senti un lien spécial avec eux.

Qu’est-ce qui vous rend si impatient de devenir un joueur NBA ?

Vous savez… C’est de jouer, affronter des superstars comme LeBron James, Stephen Curry, James Harden, jouer contre des stars comme eux. Je pense que je suis tellement enthousiaste à l’idée de jouer contre ces supers joueurs.

« J’ai encore beaucoup de boulot avant d’arriver à la cheville de Drazen »

Pouvez-vous nous parler de votre réussite au Real Madrid, et de vos titres, en quoi pensez-vous que votre succès et votre jeu peuvent s’adapter à la NBA ?

Je pense que je vais y arriver. Je suis pro depuis que j’ai 15 ans. Je sais ce que je dois faire mais j’ai déjà de l’expérience. J’ai joué contre des joueurs d’EuroLeague, contres des anciens NBAers. J’avais des joueurs qui sont passés par la NBA dans mon équipe à Madrid, j’ai pu beaucoup échanger avec eux et d’autres gars. Je pense que je suis prêt.

Beaucoup de gens ont comparé votre début de carrière à celui de Drazen Petrovic…

Drazen était tellement, tellement talentueux. J’ai visionné tellement de vidéos de lui. Si je pouvais arriver à son niveau, ce serait juste monstrueux. J’ai encore beaucoup de boulot avant d’arriver à sa cheville, je dois continuer à bosser dur pour m’approcher de Drazen. Si je dois devenir comme lui, je vais devoir encore plus travailler et progresser encore et encore.

Êtes-vous déçu de ne pas avoir été pris par votre ancien coach Igor Kokoskov ou par le duo Serbe Stojakovic-Divac en première ou en seconde position ?

(Sourire). Je vais leur envoyer un texto de ce pas et leur dire que je suis furieux contre eux (rires). Non, je plaisante bien sûr. Etre troisième choix de la draft est quelque chose d’énorme, et je suis très heureux d’avoir été pris à cette position.

Propos recueillis à Brooklyn