Where Censuring Happens : Doc River préfère se taire... • Basket USA

Vous voulez connaître en exclusivité la prochaine blague à la mode dans les coursives des enceintes NBA ?

Basket USA a des sources bien informées, profitez-en : quelle est la différence entre Quai du Kremlin en 1953 et Madison Avenue en 2010 ? Environ 10 degrés en hiver.

Si vous n’avez pas compris, la réponse de Doc Rivers hier à un journaliste lui demandant de développer sa réponse sur les étranges décisions arbitrales à Toronto va vous aider à capter la vanne.

« J’ai quatre enfants, j’ai besoin de mon argent. Je n’ai rien vu, on va dire ça comme ça. »

Comme chantaient les Beatles, « Back in USSR » !

Quand elle est maîtrisée, l’ironie est une arme fatale. La mise à l’amende aussi et David Stern et son KGNBA ont le sifflet facile. Entre l’un et l’autre, la balance est un trébuchet confucéen. Adepte des envolées au bazooka contre le corps arbitral, le Doc est donc las de sortir le chéquier à chaque sortie. Désormais, il se tait. Enfin, à sa manière, c’est à dire après avoir quand même fait passer son message :

« Il y a eu quelques coups de sifflets dont on pourrait parler, mais bon j’ai dit aux gars que quand on se met dans une position comme ce soir, on est tributaire de ce genre de choses. Je pense qu’il y avait faute sur Ray mais on savait qu’ils allaient défendre comme ça, on n’a pas bien géré cette possession. En ce qui concerne l’action d’Amir Johnson, motus et bouche cousue. »

Les deux objets du courroux riversien transformé en auto-censure ? Les deux lancers-francs de la victoire accordés à Johnson après un rebond offensif sur un lay-up manqué de Leandro Barbosa.

Et Doc Rivers de poursuivre sur le ton ironique.