« Death lineup » ou « Hampton 5 ». C’est le nom donné à l’effrayant cinq des Warriors composé de Steph Curry, Klay Thompson, Kevin Durant, Andre Iguodala et Draymond Green. Utilisé auparavant en cours de match, c’est l’arme fatale de Steve Kerr des deux côtés du terrain, au point même désormais de débuter les matches avec ces cinq joueurs. Histoire de donner le ton.
À Houston, on n’est pas en reste avec depuis plusieurs semaines l’ailier P.J. Tucker utilisé comme ailier-fort pour épauler Clint Capela, seul joueur à plus de 2m05 de ce cinq de départ. Sauf que les Rockets sont même capables d’aligner un cinq sans Clint Capela qu’on pourrait comparer à du « very small ball ». On y trouve ainsi Eric Gordon, tandis que P.J. Tucker joue sous les panneaux à la place du Suisse ! Le nom de ce cinq : le Tuck-wagon.
« C’est mon cinq préféré » lance P.J. Tucker à nos confrères de USA Today. « On a le sentiment d’être les meilleurs quand on joue petit. C’est comme si personne ne pouvait faire ce qu’on fait. Vous voulez jouer petit ? OK, très bien. Nous aussi. Et comme je l’ai dit, notre cinq small ball est le meilleur de la NBA. »
Dans la deuxième manche, Mike D’Antoni a utilisé ce cinq pendant 10 minutes. Résultat : une efficacité offensive de 125 points pour 100 possessions et une efficacité défensive de 95 points encaissés sur 100 possessions. Ce qui donne un différentiel de +30 en seulement 10 minutes…
Côté Warriors, Steve Kerr n’a pas exclu d’effectuer des ajustements mais la meilleure des tactiques est peut-être, comme les Rockets dans le Game 2, de s’appuyer sur ce qui fonctionne depuis deux ans, et de ne pas surréagir.