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Toronto change de GM

Quatrième plus mauvaise équipe de la ligue, Toronto souffre de mille maux en l’état actuel : la désaffection de son public qui déserte le Air Canada Center et se moque de ses anciens hérauts, de mauvais résultats depuis plus de deux ans, des polémiques médiatiques autour du groupe, une perte d’aura et d’attraction envers le public basket. Bref, c’est pas la joie dans l’Ontario. De quoi faire perdre patience aux dirigeants de la franchise, qui ont donc décidé de trancher dans le vif. Première victime de l’opération “reconquête” : le GM Rob Babcock.

Jeudi, le grand ponte de Maple LeaF Sports & Entertainment, propriétaire des Raptors, annonçait en effet le licenciement de l’ancien membre du front office des Wolves, émettant le regret de ne pas avoir engagé “quelqu’un de plus expérimenté” il y a un an et demi. “Je suis déçu que Rob (GM rookie à sa nomination) n’ait pas été le bon choix pour nous. On aurait dû faire confiance à un homme qui avait déjà prouvé”, a déclaré Richard Peddie, sans annoncer la moindre piste concernant le nom du prochain General Manager.

Malgré le piètre bilan de Sam Mitchell et sa bande (14-29), le “bide” du 1er choix de draft 2004 Rafael Araujo (8e choix) et le transfert de Vince Carter aux Nets contre aucun All Star en échange, Rob Babcock est tombé des nues à l’annonce du couperet. “Je ne l’ai pas vu venir, je suis très surpris. Ils m’ont dit qu’ils voulaient quelqu’un avec plus d’expérience. Pourtant j’étais confiant dans les fruits de notre travail. J’espérais avoir un peu plus de temps”, a commenté le GM déchu. S’il reconnait par ailleurs l’echec du choix d’Araujo, il défend avec vigueur le deal passé avec New Jersey (Carter contre Aaron et Eric Williams, Alonzo Mourning, qui ne jouera jamais le moindre match à Toronto, et deux premiers choix de draft): “C’était le meilleur deal possible à ce moment là. On ne pouvait pas récupérer mieux”. Reste maintenant à savoir avec le futur GM si Sam Mitchell disposera de la même clémence. Sans une amélioration des résultats, le coach devrait vite être le deuxième maillon de la chaîne à sauter !

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