On appelle ça faire d’une pierre deux coups ! En rentrant ses deux lancers-francs en fin de match, Mike Bibby ne se contentait pas de réaliser le meilleur match offensif de sa carrière, avec 42 pts à son compteur. Il offrait également un précieux succès aux Kings à domicile face au Magic, privé donc de Kenyon Dooling et Steve Francis, tous deux suspendus. Il s’agit pour Sacramento de la onzième victoire consécutive dans son antre face à Orlando, arrachée celle là aux forceps. Privés de trois membres habituels du cinq majeur, les Kings s’en sont remis à Bibby donc mais aussi à Brad Miller, qui termine la rencontre avec 21 pts, 12 rbds, 7 passes. Handicapée par un effectif meurtri par les blessures, la franchise de la capitale californienne a bien failli gâcher une confortable avance dans le quatrième quart-temps, trahie par la fatigue, Rick Adelman n’opérant aucun changement en seconde période.
« Mike a rentré un maximum de tirs importants et nous en avions besoin. Avec les blessures de joueurs majeurs, nous avons besoin que lui et Brad soient hyper constants« , commentait après-coup le coach des Kings, qui profitait de l’occasion pour lancer quelques louanges à Kevin Martin, impeccable et salavateur dans les dernières secondes. Avec 22 pts et 10 rbds, l’ancien de Western Carolina réalise ses meilleurs chiffres en carrière au scoring et au rebond. Nanti lui de 18 pts au moment d’aller grimacer de douleur dans le vestiaire, le revenant Grant Hill suscitait encore plus d’attention. Visiblement éprouvé par la rude bataille livrée, l’ancien All Star, qui revenait de quatre matches d’absence, a prouvé qu’il restait un élément moteur de la bonne conduite du Magic, encore plus en l’absence de Francis.