Parti à Denver prolonger un peu plus son aventure en NBA, Richard Jefferson a connu cette année la huitième franchise de sa carrière. L’ailier a donc joué avec un paquet de joueurs au cours des ses 17 saisons dans la ligue, dont quelques très grands noms, mais s’il ne devait en choisir qu’un dans le domaine de la vie de groupe, ce serait LeBron James qu’il désignerait.
Il n’est pourtant pas le plus facile à vivre avec son obsession de la victoire.
« Jouer avec LeBron, ce n’est pas pour tout le monde » assure-t-il ainsi sur le plateau de Undisputed. « Il y a cette phrase célèbre de Jerry West : ‘Tout ce que je veux c’est gagner. Si ce n’est pas la chose la plus importante pour toi, tu ne vas pas aimer être à côté de moi’. C’est quelque chose dont il se sert. Oui, il aime les chiffres parce que ça fait partie de son héritage. Il y a des paliers qu’il veut atteindre. »
Mais pour accomplir ces exploits individuels, il fait tout pour soigner le collectif.
« En terme de camaraderie, c’est le numéro 1 avec qui j’ai pu jouer, qu’importe le niveau : lycée, fac, NBA » lance RJ. « Et j’ai joué avec Tim Duncan, Dirk Nowitzki, Jason Kidd, Stephen Curry. »
La liste est très longue. Mais c’est bien le King qui se détache pour sa capacité à entretenir la cohésion du groupe en dehors du terrain, afin que celui-ci se fasse le plus confiance possible sur le parquet.
« Bron fait tout pour arranger des diners chaque soir, pour que les gars soient ensemble. Il trouvera une comédie à aller voir avec Dave Chappelle ou Kevin Hart. Ce sont des petits trucs qui aident à briser la monotonie de la saison. Et il fait ça pour te faire comprendre qu’avec ces diners, ces blagues, alors on peut aller au feu ensemble et que ‘si je te crie dessus, c’est parce qu’on est frères’. C’est quelque chose que je n’ai vu chez aucune autre superstar. »