Même si les Lakers ont raté les playoffs pour la cinquième année de suite, une première dans l’histoire du club, qui n’avait jamais manqué la postseason plus de deux fois consécutivement jusque-là, l’optimisme est de retour à Los Angeles.
Déjà parce que la troupe de Luke Walton a montré de vrais progrès cette saison, avec ses jeunes (Brandon Ingram, Julius Randle, Lonzo Ball, Kyle Kuzma, Josh Hart…). Mais aussi parce qu’elle a suffisamment de marge salariale cet été pour faire venir une ou deux superstars, et que cette perspective est possible. Le temps où le club misait uniquement sur son histoire et son prestige pour attirer Dwight Howard, Carmelo Anthony, Greg Monroe ou LaMarcus Aldridge est ainsi révolu.
« Je pense que les bannières ont fini par apporter trop de confort » confirme le GM, Rob Pelinka. « Personne ne voyait de progrès, personne ne nous voyait comme des pionniers, alors que nous étions connus pour ça. Personne ne disait : ‘Nous voulons faire ce que les Lakers font’. C’était même l’inverse. C’était : ‘Personne ne veut aller y jouer désormais’. »
Deuxième franchise la plus titrée de l’histoire NBA, les Lakers étaient certains de pouvoir rapidement rebondir après la retraite de Kobe Bryant. C’est d’ailleurs ce qu’avait promis Jim Buss, de quoi offrir un motif de renvoi à sa soeur…
Mais l’histoire et le marché ne suffisent pas. Aujourd’hui, la franchise de Los Angeles a compris qu’elle devait reconstruire ses fondations pour espérer retrouver sa place naturelle. Cela peut passer par l’arrivée d’une ou deux superstars, mais les dirigeants assurent qu’ils sont également prêts à continuer leur entreprise de reconstruction par la jeunesse.
« C’est ce qui est beau », continue Rob Pelinka. « Peu importe la route. Est-ce qu’on aura deux joueurs au max qui vont venir cet été ? Ou un cet été et un l’an prochain ? Ou est-ce qu’on partagera la marge salariale en faisant juste grandir ce jeune groupe ? Dans tous les cas, la route est bonne. »