Malgré un premier match à 116 points, bien aidé par un coup de chaud en dernier quart-temps (35 unités), le Thunder est bien conscient que marquer des points face au Jazz reste une mission compliquée.
La raison principale se résume en deux mots : Rudy Gobert. Le pivot du Jazz est un tel mur que les joueurs offensifs se cassent les dents sur son envergure. Par exemple, Paul George, excellent dans le Game 1 avec ses 36 points à 8/11 à 3-pts, n'a pris que 4 tirs dans la raquette, preuve que le Thunder s'adapte à son adversaire.
« On veut être capable de le faire », annonce Billy Donovan quand il évoque le fait de marquer sur Rudy Gobert.
Plus facile à dire qu'à faire. Dans cette première manche, Rudy Gobert a contesté 10 shoots et contré deux tentatives. Face au possible meilleur défenseur de la saison, les joueurs de Billy Donovan ont inscrit 4 tirs. Mais ils ont trouvé une solution en allant shooter un peu plus loin, là où Rudy Gobert ne s'aventure pas, ou peu.
« On veut continuer de l'envoyer aussi loin que possible, pour éviter qu'il puisse changer nos shoots ou les contrer », explique Carmelo Anthony. « On fait un bon boulot pour, d'abord, mettre nos shoots et, ensuite, le mettre dans une position où il est moins efficace. »
En l'écartant du cercle, ça prive également Rudy Gobert de rebond spuisqu'il a terminé avec seulement 7 prises et c'est le petit Donovan Mitchell qui a réussi la meilleure marque du Jazz avec 10 rebonds.
Néanmoins, en dernier quart-temps, le Thunder a tout de même été se frotter à lui, en inscrivant 12 points dans la raquette. Russell Westbrook et son pivot utilisant leur excellente connexion sur pick-and-roll. « On ne fuit devant rien », assume le pivot d'Oklahoma City. « On va continuer de faire nos trucs, on ne change rien. On attaque et on voit ce qui se passe. »
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