Au moment du rachat des Grizzlies en 2012, pour 377 millions de dollars, par Robert Pera et sa pléiades d’actionnaires minoritaires, David Stern avait suggéré à ces derniers d’insérer une clause bien particulière, activable lors du cinquième anniversaire du rachat, puis tous les trois ans, s’ils n’étaient pas satisfaits de la gouvernance de Robert Pera. C’est ce qu’ont choisi de faire Steve Kaplan et Daniel Straus, tous deux détenteurs de 14% des parts, en novembre dernier.
Avec cette disposition, Robert Pera devait décider s’il allait vendre ses 26% ou racheter les 28% des deux autres hommes en question, en fonction de la valeur estimée de l’équipe. Celle-ci avoisinerait désormais le milliard de dollars, mais l’ancien ingénieur d’Apple, qui vend aujourd’hui des technologies liées aux réseaux sans fil avec son entreprise Ubiquiti Networks, n’a pas de problème d’argent : sa fortune est estimée à 4 milliards de dollars.
Et l’homme a tranché : il a en effet annoncé à la NBA et aux abonnés du club qu’il avait opté pour la deuxième solution, prouvant son engagement pour la ville de Memphis malgré des absences remarquées dans les bureaux de la franchise. Il devient, de fait, actionnaire majoritaire des Grizzlies et affirme donc son contrôle sur le club.