Pour le retour des Knicks sur les grandes ondes américaines c’est la grande rivalité des nineties avec Chicago qui est remis au goût du jour. La dernière fois que New York avait eu les honneurs de TNT, en novembre 2007, Nate Robinson avait marqué un ultime 3-points au buzzer pour éviter le pire score de la franchise (59 points inscrits) contre Boston. Un bien piètre souvenir…
Aujourd’hui, New York a de nouvelles ambitions, et pour le confirmer, une victoire à Chicago serait un signe fort.
Première mi-temps
Et d’emblée, le match tournait au duel improbable entre Taj Gibson et Danilo Gallinari. L’ailier sophomore des Bulls frappait le premier en inscrivant 7 des 8 premiers points de son équipe (18 et 10 rebonds au total). Mais l’italien qui pointait à un piteux 20% de réussite sortait enfin de sa torpeur. Alors qu’il n’avait marqué que 18 points durant ses trois premiers matches, Gallo en enfilait 21 en 19 minutes (24 en tout) dont 10 de suite quand Chicago avait pris le meilleur départ.
Le premier quart démarrait donc sur les chapeaux de roue, et la tendance se confirmait sur un dunk ultra-puissant de Derrick Rose. Ce dernier laissait Douglas sur place avant de décoller à la manière d’un Sprewell pour un dunk à deux mains tonitruant. Puis il délivrait un caviar à son pote Jooks pour un autre dunk. Mais le score est encore serré (34-30).
New York accélérait le jeu dès le second quart avec une série de 10-2. Gallinari continuait son festival alors que Stoudemire et Turiaf muselaient l’intérieur. Amar’e émarge à 14 points à la mi-temps alors que Ronny Turiaf apporte tout son peps défensif avec plusieurs interceptions, des contres et une belle claquette dunk (9 points, 7 rebonds et 3 passes). D’Antoni peut être satisfait, ses joueurs ont capitalisé un confortable matelas de 18 points d’avance (70-52). 70 points encaissés pour les Bulls à la pause…Ancien Monsieur défense de Boston, Tom Thibodeau semble avoir du mal à faire passer son message.
Deuxième mi-temps
Au retour des vestiaires, Chicago montre un tout autre visage et à la faveur d’un 7-0 mené par le trio Deng-Noah-Rose, les Bulls recollent à -12 (75-63). Derrick Rose prend même le jeu complètement à son compte puisqu’il score 15 points dans la période. Un 9-2 pour clôturer et Chicago n’est plus qu’à dix points avant la dernière ligne droite (93-83).
Mais l’adresse à trois points des Knicks est machiavélique. Elle intervient pour interrompre toute tentative de rapprochement des Bulls. Toney Douglas en est le plus bel exemple puisque le meneur remplaçant de New York score à loisir derrière la ligne : 30 points (nouveau record perso) à 5/9 à trois points. Mais Felton (20 points et 10 passes à 4/6 à trois points), Fields puis Bill Walker sortent tous le shoot assassin qui stoppe le retour de Chicago. Kyle Korver aura beau faire danser la ficelle de son côté (18 points à 4/6 à trois points), le sort en était jeté. New York s’impose 120 à 112 à Chicago.
Rose, scandé par le public (« we want rose ! ») durant le dernier quart, a encore impressionné avec 24 points, 14 passes et des actions d’éclat mais il n’a pas réussi à faire gagner les siens. Ni Noah (12 points et 13 rebonds, encore un double double), ni Deng qui sortait pourtant de son orgie offensive à 40 points contre Portland (17 points) n’ont pu endiguer la folle adresse à trois-points des Knicks.
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