Aussi impensable soit-il, ce matin, les Pelicans ne comptent qu’une victoire de moins que les Spurs au classement. Anthony Davis (26 points, 15 rebonds), Jrue Holiday (25 pts) et les autres ont eu la bonne idée de réaliser le match de traînard par excellence pour s’imposer de justesse dans le Texas (116-121).
Les Spurs des bons Rudy Gay (19 pts) et Dejounte Murray (18 pts, 9 rbds et 5 pds) ont très mal géré la fin de match. En plus de cette troisième défaite consécutive à domicile, les Spurs ont perdu LaMarcus Aldridge sorti pour une entorse à la cheville, tandis que Gregg Popovich est lui aussi rentré au vestiaire prématurément. Une expulsion de plus…
C’est assurément le fait de cette première période : la sortie sur blessure de LMA. Mal retombé en défense sur une pénétration de Rajon Rondo, l’intérieur va sortir momentanément puis revenir en jeu. Avant de définitivement rentrer au vestiaire dans le deuxième quart-temps.
Joffrey Lauvergne et Tony Parker répondent présent
Sa sortie est synonyme de défi pour son équipe (on rappelle que Pau Gasol était également absent) car Aldridge était plutôt bien rentré dans son match face à Emeka Okafor. Défi relevé car Joffrey Lauvergne est très bon pour répondre à l’énergie intérieure déployée par Cheick Diallo en face. Murray, aligné pour la première fois de la saison avec Patty Mills dans le cinq, fait aussi bonne impression avec ses nombreux floaters tandis que son vis-à-vis Jrue Holiday aligne les jumpers.
San Antonio vire malgré tout avec une douzaine de points d’avance à la pause (63-51). Second fait marquant du match : l’expulsion de coach Pop. En tout début de seconde période, le coach devient fou après que Rondo (décidément !) arrache un rebond offensif en posant sans doute un pied sur la ligne de fond. Il n’en fallait pas plus… Malgré cette nouvelle sortie, les Spurs font toujours la course en tête avec leur matelas d’avance. Dans un troisième quart-temps où l’accès au cercle est plus aisé, Lauvergne continue d’être le ramasse-miettes et tente de contenir Davis.
Murray aligne les passes décisives de qualité et Rudy Gay trouve son adresse, tandis que Bertans se démène pour couper les lignes de passe vers Davis. Les Spurs déroulent et se retrouvent avec 15 points d’avance (84-69). Le problème, c’est qu’un homme commence à (re)monter en température en face : Jrue Holiday. L’arrière aligne les bons tirs extérieurs. Sous la menace du retour adverse, Tony Parker décide alors de prendre les choses en main en scorant huit points de suite à l’entame de l’ultime période ! Le Français se retrouve dans un duel à distance avec Moore (105-97).
Jrue Holiday sanctionne les erreurs adverses
NOLA n’abdique toujours pas. Les Pelicans profitent au contraire d’une fin de match ratée par les Spurs. Murray perd un ballon, puis Ginobili aussi sur une mauvaise passe… Holiday pousse le tempo devant une défense qui tarde à se replacer et va facilement au cercle ou alors sert Davis au alley-oop. À deux minutes du terme, New-Orléans prend pour la première fois la tête. Derrière, SA perd un ballon sur une remise en jeu puis ne bloque pas Davis au rebond offensif après deux lancers ratés d’Holiday (!)… C’est beaucoup trop d’erreurs pour espérer l’emporter.
Septième victoire de suite pour cette surprenante équipe des Pelicans (35 victoires – 26 défaites) qui peut enchaîner dimanche à Dallas. Les Spurs (36 victoires – 26 défaites) accueillent samedi des Lakers en forme, gare au nouveau faux pas…