Malgré l’absence de leurs recrues et le départ de deux joueurs de rotation, les Lakers continuent de gagner ! Avec un nouveau bon match de Brandon Ingram (19 et 6) et de son compère Julius Randle (17 et 6), ils ont torpillé le Thunder (106-81) pour assurer leur 12e victoire en 17 matches. Kentavious Caldwell-Pope (20) et Kyle Kuzma (16) étaient aussi dans un bon soir offensivement là où OKC, privé de Russell Westbrook et Carmelo Anthony, n’a shooté qu’à 36%… Paul George (29 points et 9 rebonds) a longtemps surnagé avant de céder.
Qui pour stopper Randle dessous ?
En attendant de voir à l’œuvre Isaiah Thomas, le Staples Center doit se contenter d’un autre joueur qui fait fantasmer les recruteurs locaux : Paul George. Encore très applaudi pour son introduction, PG veut encore briller devant « son » public. En l’absence de ses deux compères, il n’a pas vraiment le choix. Et le natif de LA fait ça très bien. Il crève l’écran en démarrant avec 10 points à 4/4 aux tirs dans les quatre premières minutes (6-17). Un départ canon pour lui et son équipe, bien vite effacé par les Lakers.
La faute, principalement, à Julius Randle. Avec le buffle Steven Adams occupé à sortir derrière l’arc pour gêner Brook Lopez, le gaucher des Lakers se balade devant Patrick Patterson. Il passe sa soirée à squatter la raquette, à arracher les rebonds, prendre les position et à finir près du cercle. Pour le servir, il y a Brandon Ingram, encore très bon dans la distribution. Et puis on le sait, dès que les Lakers peuvent accélérer le tempo, il y a dégât. Les rentrées de Kyle Kuzma et Corey Brewer permettent justement de le faire. Avec ces points faciles, les locaux sont dominateurs dans la raquette adverse (58-42 sur le match).
« We Want Paul »
Les Lakers prennent une dizaine de points d’avance (49-38) tandis que le Thunder est vraiment en difficulté pour marquer des points. Après un 11/18 aux tirs pour démarrer, les visiteurs enchaînent un 1/16… Heureusement que Jerami Grant fait apprécier quelques moves au poste bas, tout en dunkant à plusieurs reprises. Mais ce manque d’adresse va suivre le Thunder durant le second acte. Incandescent pour démarrer, George, malgré les timides « We want Paul » scandé par le public, rentre dans le rang. Parfois pris à deux mais le plus souvent tout simplement maladroit, il perd beaucoup de ballons et rate beaucoup de tirs. Qui pour prendre la relève offensivement alors qu’Abrines, Patterson et Felton ne rentrent rien non plus ? Billy Donovan doit encore chercher la réponse… Même les lancers-francs ne tombent pas dedans (9/19).
Luke Walton n’a pas ce souci. Avec un Ingram toujours bien dans le rythme, et adroit de loin ce soir, un Randle intenable dessous, les titulaires reçoivent le soutien de Kuzma. Face à Patterson, décidément en grosse galère, il se régale dans les un contre un. Soit pour driver, soit pour sanctionner à 5/6 mètres. Il est l’étincelle offensive que le Thunder n’a pas. Et comme Kentavious Caldwell-Pope, sans doute soulagé de voir PG ne plus lui scorer dessus, est lui aussi dans un bon soir, LA s’envole (89-69). Les cinq minutes de garbage time permettent à Zubac de gonfler son temps de jeu mais ne permettent pas à OKC de réduire l’écart.
Quatrième victoire de suite pour ces Lakers, à nouveau convaincants dans le jeu. On se doute que Luke Walton n’y pense pas mais son équipe (23 victoires – 31 défaites) compte aujourd’hui cinq victoires de retard sur les Pelicans, actuels 8es… Équipe qu’ils jouent dans cinq jours, avant un déplacement à Dallas samedi. Ce sera peut-être pour les débuts de leurs recrues. De son côté, OKC (31 victoires – 25 défaites) accueille Memphis dimanche.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.