Pour son premier voyage à Londres, Ben Simmons est gonflé à bloc. Attraction parmi les attractions ce mercredi après-midi, l’Australien a eu le droit à une foule de journalistes bien fournie avant d’aller enchaîner les dunks puissants sous les yeux de ses jeunes coéquipiers, tout sourire. “C’est un des aspects cools de faire partie d’un jeune groupe, on grandit ensemble” confie-t-il. Le résumé d’un “Process” qui suit son cours.
“Je n’étais pas là depuis le début” rappelle-t-il à ce sujet. “Ça prend du temps, mais j’ai vu le progrès qui a été fait, j’en fais partie. Certains sont là depuis trois ou quatre ans. Ça prend du temps de construire une bonne équipe.”
Après une série de 10 défaites en 12 matchs qui a fait plonger l’équipe au classement, ses Sixers vont mieux : ils restent ainsi sur quatre victoires de suite en attendant le retour imminent de Markelle Fultz. “J’ai hâte qu’il revienne. C’est un super jeune joueur. Il joue très juste donc ça va être vraiment fun”.
Philly a retrouvé un bilan équilibré et tout se met lentement en place pour que Ben Simmons fasse valoir sa place All-Star Game dans un peu plus d’un mois. Une idée qui le laisse littéralement sans voix devant le parterre de journalistes.
“Je veux vraiment jouer les Jeux olympiques”
Ce qui ne signifie pas pour autant qu’il ne s’imagine pas au match des étoiles. Voici ainsi ce qu’il répond quand on lui parle de la course au trophée de ROY.
“Je veux être All-Star honnêtement. Si je le suis, je pense que je serai Rookie de l’année” lance-t-il, avant d’annoncer clairement la couleur : “Je sais que je suis le meilleur rookie de la ligue”.
Et s’il va au All-Star Game, il aura une chance sur deux de jouer avec LeBron James, qui le conseille depuis longtemps.
Enfin, interrogé sur une carrière internationale en suspens, le débutant a tenu à rappeler qu’il comptait jouer avec l’Australie, où il a grandi, et non pour les États-Unis, le pays de son père. Avec là encore un objectif clair en tête.
“Je veux vraiment jouer les Jeux olympiques, représenter l’Australie” assure-t-il, comme en novembre dernier. “C’est un but et un rêve. Quand ce sera le bon moment je le ferai.” Pour la Coupe du monde l’an prochain en Chine, si les Boomers sont qualifiés ? “On doit voir comment ça se goupille” répond-il tout en prudence.
Propos recueillis à Londres.