Richard Jefferson fier de sa longévité

Drafté en 2001, Richard Jefferson a connu les Finals NBA alors que Frank Ntilikina n’avait pas encore quatre ans. Pour sa 17e saison dans la ligue, il est donc conscient qu’il vit ses derniers mois dans la ligue et que son expérience, pour les jeunes, est précieuse.

Il faut dire qu’à 37 ans, toujours capable d’excellents passages avec les Cavaliers lors de la conquête du titre en 2016 et avec 1 169 matches de saison, plus 140 de playoffs, il a des anecdotes pour tout le monde.

« Après avoir passé dix ans dans cette ligue, on commence à expérimenter la différence d’âge, car les gars de 19 ans avaient neuf ans quand je suis arrivé en NBA. J’ai entendu ça pour la première fois lors de ma 9e ou 10e saison, et je me suis habitué », relate-t-il au Boston Globe.

Et cette habitude s’est transformée en fierté.

« Les gens en rigolent, mais sur le fond, je prie pour que chacun dans cette ligue atteigne les 17 saisons. Je prie pour que chacun ait la chance de bien jouer après avoir passé son apogée. C’est une manière de rendre hommage à une éthique de travail et une bonne santé. Qu’il y ait des blagues oui, mais il faut aussi complimenter des joueurs qui ont su durer. »

Avant de quitter la scène, ce qui ne l’inquiète pas réellement. Alors qu’il avait même annoncé sa retraite après le titre de 2016, l’ancien ailier des Nets ne jouera pas les prolongations si ce n’est pas bénéfique pour lui.

« Ce sera une combinaison d’éléments : comment mon corps se sent, si les gens m’appellent encore. Si la bonne équipe et la bonne situation ne me désirent plus. J’ai des enfants, et je ne vais pas faire bouger ma famille pour aller dans une ville où je ne souhaite pas être, pour continuer ce rêve. À un moment, il faut savoir dire stop. »