Boston restait sur deux défaites, Chicago sur un match disputé à Cleveland après sa série de sept victoires, mais la logique du classement a bien été respectée cette nuit au TD Garden (117-92). Après deux quart-temps serrés, les Celtics se sont envolés dans le troisième pour ne plus jamais revoir les Bulls, grâce notamment à Kyrie Irving (25 points, 7/5 de loin) et Jaylen Brown (20 points à 7/10).
Chicago confirme sa bonne forme
Si les rookies Jayson Tatum et Lauri Markkanen montrent la qualité de leur jumpshot en début de match, c’est Kyrie Irving qui fait le premier écart en enchaînant tous ces super moves dont il a le secret (14-9). Pas de quoi décourager pour autant les Bulls qui, restés au contact tout au long du quart-temps, pensent basculer en tête grâce à une nouvelle réussite de loin de Justin Holiday… mais Marcus Smart a juste le temps d’aller marquer avec la faute (33-31).
Les joueurs de Fred Hoiberg confirment leurs bonnes dispositions en deuxième quart, en continuant de faire jeu égal avec les C’s, avant de les dépasser et de faire un écart de six points (48-42). Avance de courte durée puisque Irving réagit immédiatement avec deux tirs primés de suite. Boston prend à son tour cinq points d’avance, et c’est Markkanen qui plante de loin pour réduire un écart qui sera finalement de 2 petites unités à la pause (60-58).
Boston fait finalement respecter la logique
Cette fois-ci Chicago est moins bien au moment de revenir sur le terrain, et Boston, plus appliqué : les locaux jouent leur carte à fond pendant quatre minutes et prennent 13 points d’avance sur une nouvelle banderille de Jaylen Brown (73-60). Frémissant, le public devient bouillant quand Kyrie Irving enchaine une nouvelle paire de 3-points à mi-période pour atteindre les 17 points d’avance. Chicago est sonné et bascule à -22 malgré ce tir au buzzer de Jerian Grant… sur les genoux !
Si les Bulls veulent revenir, ils vont devoir faire un gros run au début de la dernière ligne droite… et malheureusement Boston ne lâche rien, ses remplaçants entretenant cet écart de 20 points sans trembler. Terry Rozier se permet même un bon gros poster sur le pauvre Cristiano Felicio et Boston retrouve le sourire avec cette solide victoire, de bon augure avant la réception de Washington le soir de Noël.