Brad Stevens préoccupé par le manque d’agressivité de ses joueurs

Alors que le Jazz avait perdu Rudy Gobert, puis Derrick Favors en cours de rencontre, Boston a pris une leçon de combat sous les panneaux avec 55 rebonds pour Utah et seulement 31 pour les coéquipiers d’Al Horford.

Pour Brad Stevens, ce chiffre confirme que ses joueurs ont d’abord été dominés dans l’envie et l’agressivité.

« C’était notre visage ce soir » réagit le coach de Boston. « Ce que je veux dire, c’est qu’on peut se lancer des fleurs pour notre attaque mercredi (face à Denver) et notre défense à Detroit, puis on est mauvais en attaque à Chicago et ce soir. Au final, il faut être concentré sur ce qu’on fait. Il faut bien jouer. Il faut donner le meilleur de soi, et on a beaucoup de joueurs qui n’ont vraiment pas bien joué. »

Un manque de combativité face à l’adversité

Et Brad Stevens s’inclut dans les critiques.

« On est dominé dans le coaching, on est dominé dans le jeu, et ça n’est pas arrivé très souvent jusqu’à présent, notamment en matière d’effort. Mais je trouve que ça fait deux fois cette semaine, et c’est préoccupant. Je suis préoccupé par notre manque de combativité lorsque les choses ne vont pas dans notre sens. »

Fer de lance des Celtics sous les panneaux, Al Horford est évidemment pointé du doigt. Sur les deux derniers matches, Boston affiche un déficit de 52 rebonds !

« Je pense que c’est un problème de taille » avance l’intérieur des Celtics. « Souvent, nos intérieurs sortent et défendent au large. On doit aider nos arrières à prendre ces rebonds. Si l’un de nos joueurs est dominé sur l’écran retard, on doit venir l’aider. On doit faire un meilleur boulot pour récupérer les rebonds qui traînent. »

Ce manque de taille est pénalisant sous les panneaux adverses où les Celtics ne prennent que 9 rebonds offensifs par match. Ce n’est que la 19e marque de la NBA.